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Critique de jeunejane


Leda, 48 ans, professeur d'université, divorcée, a deux filles parties vivre avec leur père au Canada.
Elle vit donc seule en Italie et se déclare, au début du roman, très soulagée de n'avoir plus à penser aux repas, aux côtés domestiques qu'engendrait la présence de ses filles.
Les vacances sont arrivées, elle prend le chemin de la mer et loue un petit appartement.
Elle ne tarde pas à découvrir une plage près d'une pinède.
C'est là qu'elle va commencer à observer une jeune mère en relation très fusionnelle avec sa petite fille et sa poupée.
Elle découvre par la suite toute la famille qui accompagne la petite et sa maman.
Cette observation réveille des souvenirs d'enfance où sa mère les aimait mais piquait des colères en les menaçant de disparaître.
Elle revient aussi sur la relation avec ses deux filles et on découvre alors une âme tourmentée qui s'abrutissait dans le travail scolaire.
Un jour, elle retrouve la petite fille qui s'était égarée mais en même temps commet un étrange larcin bien visible dans le titre.
C'est une étude de caractère très profonde que nous donne à lire Elena Ferrante. On retrouve au passage, sa fine observation des familles, les mots très vifs des Italiens entre eux qu'on rencontrait déjà dans "L'amie prodigieuse".
La narratrice qui n'est autre que Leda s'adresse à nous à la première personne. Elle nous livre un roman intimiste assez étrange mais intéressant pour moi, parfois un peu monotone si je dois lui trouver un défaut.
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