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Critique de Celise
19 dépouilles de femmes, toutes d'origines asiatiques et domestiques pour de riches familles, sont découvertes, les mains tranchées, dans les dunes du désert saoudien.
L'enquête est menée par Ibrahim, un flic plutôt progressiste, coincé dans une vie personnelle peu épanouissante, et Katya, une jeune légiste tiraillée entre son envie de poursuivre une carrière professionnelle gratifiante et le poids des traditions qui lui enjoint de se marier et de se consacrer à sa vie d'épouse.
Ce roman m'a séduite par son angle original : positionner l'action en Arabie Saoudite et nous plonger par la même occasion dans un univers et une enquête où les codes sont bien différents du monde occidental.
L'intrigue en elle-même est bien menée et on se laisse happer par l'histoire même si toutefois, les ressorts restent assez classiques et qu'il n'y a pas de grosse surprise.
Mais ce que j'ai surtout aimé et qui fait la force de cet ouvrage, c'est la manière dont l'auteur dépeint la société saoudienne, avec des mots qui m'ont semblé très justes, loin des caricatures qu'on s'imagine parfois : des femmes saoudiennes qui étouffent sous le poids des traditions, certes, mais aussi des hommes qui en souffrent tout autant et surtout la cause tragique de ces milliers de femmes étrangères, esclaves des temps modernes, qui sont les plus grandes victimes de cette société.
Une bien belle découverte qui est le 3ème roman de cette auteure après « La disparue du désert » et « Les mystères de Djeddah » que je découvrirai avec plaisir si l'occasion se présente.
L'enquête est menée par Ibrahim, un flic plutôt progressiste, coincé dans une vie personnelle peu épanouissante, et Katya, une jeune légiste tiraillée entre son envie de poursuivre une carrière professionnelle gratifiante et le poids des traditions qui lui enjoint de se marier et de se consacrer à sa vie d'épouse.
Ce roman m'a séduite par son angle original : positionner l'action en Arabie Saoudite et nous plonger par la même occasion dans un univers et une enquête où les codes sont bien différents du monde occidental.
L'intrigue en elle-même est bien menée et on se laisse happer par l'histoire même si toutefois, les ressorts restent assez classiques et qu'il n'y a pas de grosse surprise.
Mais ce que j'ai surtout aimé et qui fait la force de cet ouvrage, c'est la manière dont l'auteur dépeint la société saoudienne, avec des mots qui m'ont semblé très justes, loin des caricatures qu'on s'imagine parfois : des femmes saoudiennes qui étouffent sous le poids des traditions, certes, mais aussi des hommes qui en souffrent tout autant et surtout la cause tragique de ces milliers de femmes étrangères, esclaves des temps modernes, qui sont les plus grandes victimes de cette société.
Une bien belle découverte qui est le 3ème roman de cette auteure après « La disparue du désert » et « Les mystères de Djeddah » que je découvrirai avec plaisir si l'occasion se présente.
