J'ai découvert
Jean-Louis Fetjaine avec la trilogie des elfes qui fut un de mes coups de coeur. J'ai toujours apprécié replonger dans un de ces romans ; on y trouve toujours la même plume concise et efficace. Contrairement à d'autres livres du genre, il n'y a pas de tournures parfois trop lourdes, de description interminable, juste ce qu'il faut de vocabulaire pour teinter son roman de l'esprit médiéval fantastique. Dans Guinevere,
Fetjaine est égal à lui-même.
J'ai apprécié son parti pris de ne pas montrer Guenièvre comme la douce reine innocente que l'on peut voir un peu partout. Et je dois avouer que la conclusion du livre m'a surprise, je ne m'y attendais pas.
Dans l'ensemble, c'est une réécriture du mythe arthurien plutôt originale (parmi les nombreuses du genre qui fleurissent sur les étals des librairies). Il manquait cependant ce petit je ne sais quoi que j'aime tant chez
Fetjaine. Un soupçon de magie peut-être ? Merlin est en effet un protagoniste dépassé par les évènements, et les elfes se font rares... Place est plutôt faite aux hommes et aux combats. Ce roman semble clore le cycle arthurien revu par
Jean-Louis Fetjaine. Pour de bon ?
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