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Critique de gill


"Et, quand il sera temps, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi !"
C'est dans la pièce adaptée du roman pour le théâtre de la Porte-Saint-Martin que claque, en 1862, cette apostrophe, lancée comme un coups de fouet au visage de Philippe de Gonzague, l'assassin du père de la belle Aurore.
Et du Théâtre au cinéma, il n'y a qu'un pas. Qu'ont franchi pour nous plusieurs cinéastes dont François Hunebelle, en 1959, avec une adaptation dans laquelle Jean Marais et Bourvil rivalisaient de talent avec une pléiade de seconds rôles remarquables tel Jean le Poulain et Paulette Dubost.
Cependant, c'est en 1857, l'année de la mort d'Eugène Sue et de la parution de "Madame Bovary", à l'apogée du feuilleton, que triomphe "Le bossu" dans les pages du journal "Le siècle".
Lagardère, chevalier de vie légère et frivole, se fait soudain, par loyauté et amitié, le protecteur de la fille du duc de Nevers. Il jure de la protéger et de, lorsque l'heure en sera venue, lui rendre sa véritable identité, son titre et la place qu'elle devrait occuper dans la haute noblesse.
Usant d'une extrême souplesse, il se transforme en vieux bossu difforme pour mieux assouvir la terrible oeuvre de justice et de vengeance dont il s'est chargé.
Paul Henry Corentin Féval, né à Rennes, a écrit ce roman "Le bossu". Son fils, Paul Auguste Jean Nicolas Féval lui donnera une abondante progéniture dont les trois volumes que reprend ce recueil paru chez "Omnibus" - "La jeunesse du bossu", "Les chevauchées de Lagardère" et "Cocardasse et Passepoil" -.
Et même si par curiosité, vous vouliez savoir si la botte de Nevers est vraiment efficace, alors il vous suffirait de suivre les aventures du chevalier Lagardère dans ce superbe volume.
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