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Critique de cmpf


Pièce de théâtre très vive. On entre, on sort, on se poursuit, on se tire dessus…
C'est une satyre du 19e siècle et de sa noblesse. D'un côté une baronne qui veut marier sa fille avec un homme qui présente bien, et sa fille qui n'a pas la moindre idée de ce qu'est le mariage “Ah ! oui, la maternité, ça c'est gentil !… mais… qu'est-ce que le mari a à faire là-dedans ? [...]
Mais dame ! est-ce qu'il n'y a pas un tas de demoiselles qui ont des enfants et un tas de femmes mariées qui n'en ont pas !… Par conséquent, si c'était le mari… n'est-ce pas ?…” mais juge que la valeur d'un mari comme celle de tout autre objet vient de l'offre et la demande
“Pourquoi désire-t-on une chose ? C'est parce que les autres la désirent”. Elle veut donc un mari que les autres femmes se soient disputé.
Et de l'autre côté un noble désargenté qui comme tous les hommes de son milieu a une liaison avec une chanteuse. Seulement puisqu'il doit signer le contrat ( c'est à cela que semble devoir se résumer le mariage) il est venu rompre. Or Lucette sa maîtresse est très amoureuse et il n'ose lui dire la vérité.
Autour de ces personnages s'agitent plusieurs autres, un général sud-américain affublé d'un accent épais, amoureux de Lucette et qui veut tuer son amant, un faiseur de chansons que l'on tourne en ridicule, un clerc qui sent mauvais… tout est occasion de se moquer.
Vite lue mais qui je crois ne restera pas éternellement dans ma mémoire. Peut-être plus si je l'avais vue.

Challenge ABC 2017-2018
Challenge théâtre 2017-2018
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