Citations sur Bridget Jones, tome 4 : Baby - Le Journal (22)
- Ah, regarde qui est là ! Bridget , la marraine favorite de tout le monde ! gazouille Mufti.
- Ça t'en fait combien maintenant , Bridget ? demande Caroline en se caressant le ventre.
- Quatre cent trente-sept. Trente huit avec celle-là. Ah, il faut que je file et...
- Tu devrais songer à en avoir un à toi, tu sais Bridget. Il ne te reste plus beaucoup de temps", dit Woney.
L'espace d'une seconde, j'ai envie de l'empoigner par les oreilles et de lui hurler : " Tu crois que ça ne m'a pas traversé l'esprit ? ", mais comme si souvent au cours de la dernière décennie, je me retiens parce que, curieusement, je ne veux pas lui faire de peine.
Elle relève mon T-shirt, dévoilant mon ventre.
" Seigneur, Jones, dit Daniel . On dirait un boa qui a mangé une chèvre.
Vais être sereine, calme et digne. Me demanderait simplement si jamais il y a un malaise " Que ferait le Dalai Lama ? " . Et je suivrai son exemple.
Nous étions à bord de ma nouvelle voiture, qui vous dit par où passer pour arriver là où vous voulez aller, d'où vous pouvez téléphoner, etc.
- "Appelle Magda , dis-je avec assurance à la voiture.
- Vous avez dit Pelgamar, débite la voiture.
- Non, pas Pelgamar, tarée ! glapit Shazzer.
- Prenez sur Mégatarey, débite la voiture.
- Mais non ! Triple conne ! hurle Shazzer.
- Prenez sur Tripticon.
- Ne crie pas sur ma voiture !
- Non, mais tu ne vas pas te mettre à défendre ta voiture maintenant ?"
Quoi qu’il arrive, quoi que tu décides de faire, ce sera toujours toi. J’ai déjà vécu un sacré bout de temps. De tous les gens que j’ai rencontrés dans le monde au cours de ma déjà longue existence, tu es le plus chic, le plus gentil, le plus intelligent, le plus sensible, celui qui a le plus d’âme. » Je remarque qu’il a l’air un peu déçu. Je me hâte d’ajouter : « Tu es aussi le plus sexy, le plus beau, spirituel et séduisant. » Là, son visage commence à s’éclairer. « Le plus élégant et le meilleur coup qui soit. »
Quand les femmes passent de la vingtaine à la trentaine, il se produit un subtil glissement dans le rapport de forces. Les garces les plus effrontées perdent leur assurance, victimes des premiers symptômes d’angoisse existentielle : la peur de mourir seules et d’être découvertes trois semaines plus tard, à moitié dévorées par leur berger allemand. Et les hommes comme Richard le Cruel profitent de ce défaut dans la cuirasse pour se tirer d’affaire :aucun engagement, aucune maturité, aucun sens de l’honneur, plus aucune relation normale entre hommes et femmes.
« On ne risque jamais de faire fausse route en disant la vérité. »
Il faut dire la vérité, hein ? C’est l’une des choses qu’il faut toujours faire. Même si ça demande beaucoup de courage. Même si on n’en a pas vraiment envie.
Est-ce qu’à force de m’échiner à faire croire aux gens qu’ils ne me plaisent pas, au cas où ils s’imagineraient que je suis en manque, j’en suis arrivée à les persuader qu’ils ne me plaisent pas ?
Je sais qu’aujourd’hui, les jeunes ne se cataloguent plus comme « gay » ou « hétéro ». Ils sont comme ils sont. Et puis les relations entre femmes sont plus faciles qu’entre hommes et femmes. Seulement, j’aime les hommes et je n’ai jamais…