Oui, je l'avoue, Bridget Jones était mon égérie et Tiffany Trott mon modèle. Cette lubie du roman-comédie m'avait un peu passé après une phase très très très intense à la fin de laquelle je me suis rendue compte que le schéma narratif était toujours le même : une nana, héroïne, somme toute basique, un peu dans le coup et mais quand même gaffeuse ; une peste de servie encore plus mignonne qui se fait tous les mecs que veut l'héroïne ; une copine ou une mère toujours présente, parfois trop - ça c'est pour la mère -, parfois juste comme il faut - ça c'est plus pour la copine... - ; un bellâtre beau comme un Dieu, riche, intelligent, ou du moins intelligent au début et de plus en plus bête au fil de l'histoire, ou méchant, au choix ; un autre mec pas trop moche de préférence, qui va courir après l'héroïne tout au long du livre pendant qu'elle même coursera le bellâtre avant de réaliser que le mec pas trop moche est carrément plus gentil, plus mignon, plus adorable, plus serviable et surtout beaucoup moins stupide que l'autre.
Mais le drame est arrivé il y a trois semaines. Tenant "La Ballerine de Saint Petersbourg" dans une main, je ne sais ce qu'il m'a pris, j'ai attrapé dans l'autre le quatrième roman d'
Helen Fielding. Oh, une rechute, certes, mais petite puisque le livre est terminé et sera ramené à la bibliothèque dès demain pour que je puisse attaquer le Prix Fémina 2004 avec la conscience tranquille. Bref, quand vous lirez ce billet, normalement, j'aurai récupéré quelques neurones.
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