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Critique de florigny
Kate arrive à l'âge charnière que connaissent toutes les femmes, l'âge vendu comme celui qui apporte la sagesse - celui où débutent les mammos et coloscopies annuelles de dépistage - alors qu'elle ne constate que rides, problèmes de vésicule, arthrose débutante, bouffées de chaleur... Au point qu'elle se demande qui est cette femme parfois croisée dans une vitrine ou un miroir.
Comme un bonheur n'arrive jamais seul, c'est aussi la douloureuse période où sa mère présente des premiers errements alzheimeriens, tandis que sa soeur Jo Lyn pour qui monogamie égale monotonie, tombe raide dingue d'un tueur en série en cours de jugement, auprès de qui Ted Bundy apparaît comme le gendre idéal. Ainsi que les faits divers le rapportent parfois, Jo Lyn, à l'instar de certaines femmes bien sous tous rapports n'ayant jamais présenté la moindre déviance, effectue une incompréhensible sortie de route en souhaitant épouser celui qui est surnommé le monstre par la presse et l'opinion publique.
Et puis cerise on the cake, elle rencontre fortuitement (ou pas) un ancien amour de jeunesse, hélas pour elle, toujours vivace dans son souvenir. Bien que ses constatations la confortent dans l'idée de son invisibilité persistante aux yeux De Robert, elle s'interroge : restera-t-il son ex-futur-amant ou va-t-elle mettre en péril sa vie conjugale ?
Selon son habitude, Joy Fielding décortique les états d'âme des personnages et tous les détails des situations choisies. Son style est toujours brillant, sa construction irréprochable, ses dialogues tirés au cordeau. Rien à reprocher à cette auteure le plus souvent excellente, n'hésitant pas à mouiller sa chemise pour faire entendre la voix de minorités – ici celle des proches désemparés lorsque frappe la sénilité des parents -. Mais, va comprendre Charles ! Cette fois-ci, je n'étais pas en phase avec son récit, je n'avais pas envie de voir sa mère se dégrader sous l'effet vicieux et fort bien documenté d'Alzheimer ; je n'avais pas envie d'entendre parler de ces serial killers admirés par des femmes égarées. J'avais pas envie ! Ca arrive.
Comme un bonheur n'arrive jamais seul, c'est aussi la douloureuse période où sa mère présente des premiers errements alzheimeriens, tandis que sa soeur Jo Lyn pour qui monogamie égale monotonie, tombe raide dingue d'un tueur en série en cours de jugement, auprès de qui Ted Bundy apparaît comme le gendre idéal. Ainsi que les faits divers le rapportent parfois, Jo Lyn, à l'instar de certaines femmes bien sous tous rapports n'ayant jamais présenté la moindre déviance, effectue une incompréhensible sortie de route en souhaitant épouser celui qui est surnommé le monstre par la presse et l'opinion publique.
Et puis cerise on the cake, elle rencontre fortuitement (ou pas) un ancien amour de jeunesse, hélas pour elle, toujours vivace dans son souvenir. Bien que ses constatations la confortent dans l'idée de son invisibilité persistante aux yeux De Robert, elle s'interroge : restera-t-il son ex-futur-amant ou va-t-elle mettre en péril sa vie conjugale ?
Selon son habitude, Joy Fielding décortique les états d'âme des personnages et tous les détails des situations choisies. Son style est toujours brillant, sa construction irréprochable, ses dialogues tirés au cordeau. Rien à reprocher à cette auteure le plus souvent excellente, n'hésitant pas à mouiller sa chemise pour faire entendre la voix de minorités – ici celle des proches désemparés lorsque frappe la sénilité des parents -. Mais, va comprendre Charles ! Cette fois-ci, je n'étais pas en phase avec son récit, je n'avais pas envie de voir sa mère se dégrader sous l'effet vicieux et fort bien documenté d'Alzheimer ; je n'avais pas envie d'entendre parler de ces serial killers admirés par des femmes égarées. J'avais pas envie ! Ca arrive.
