Le temps n'existe pas quand n'existent pas non plus choses ou hommes pour se mouvoir dans l'espace. (Sérgio Sant'anna, p.37)
Vers cet autre côté, il y a une ligne ténue que parfois l'on traverse - une frontière. Cette ligne, vous la traversez, vous revenez ; vous la retraversez, vous revenez, vous reculez de peur. Et puis un jour, vous y allez et ne revenez plus. (Sérgio Sant'anna, p.36)
Mais conter quoi, s'il n'y a rien à conter ? Alors c'est certain : s'il n'y a rien à conter, on ne conte rien. Ou alors on conte ce qu'il n'y a pas à conter.
La porte fléchit, voit poindre le petit matin dans un grincement de gonds, dévisse les souvenirs, faisant crisser le battant patiné par des années de silence.