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Critique de Imelda75


Cet épais volume gris a traîné quelques mois sur ma table de nuit, alors que j'en lisais régulièrement des extraits. Il faut dire que les neufs chapitres évoquent neuf romans différents, neufs projets de lecture, neufs réflexions variées et subtiles. En effet, le sujet évoqué par l'auteur est lui-même subtil : il s'agit de la littérature, considérée comme un art qui « mêle perpétuellement l'affect et le concept » et nous procure ainsi « un coeur intelligent ».

Philosophe et agrégé de lettres modernes, Alain Finkielkraut nous livre donc ici sa lecture de neuf romans du XXe siècle – sauf celui d'Henry James -, pour la plupart étrangers – hormis le Premier Homme de Camus. Il n'est nul besoin de les avoir lus pour comprendre l'analyse qui en est faite, tant l'auteur les résume pertinemment.
Chacun permet à sa manière d'échapper à la bureaucratie (c'est-à-dire à l'intelligence fonctionnelle) et à l'idéologie (en tant que sentimentalité binaire), en évoquant l'ironie du destin, le trivial comme « dimension essentielle de l'existence », les méfaits du mal parfois déguisé en vertu, ou encore le silence et l'humour de Dieu.

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