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Critique de ametzinger28


Deux générations se tutoient au coeur de ce roman. Odile et Isabelle sont mère et fille. Elles passent leur existence entre Nacy et Champigneulles. Leur existence témoigne de la mutation d'une époque de toutes les métamorphoses. En un demi-siècle, le monde a évolué davantage que durant les mille dernières années, avec des avancées sur le plan des mentalités et l'acquisition de droits pour les femmes : travail, vote, contraception, etc. Si Odile a connu maintes difficultés au moment d'élever seule ses enfants au sein d'une société ouvrière, Isabelle a eu la chance de poursuivre des études et devenir journaliste. Toutefois, cette dernière refuse d'oublier ses racines populaires et cherche à gagner sa vie pour ne pas dépendre d'un homme, ne pas perdre son indépendance et conserver sa liberté. Ce roman d'Elise Fisher parle également de la crise du logement, de la condition féminine et réveille en filigrane le souvenir de deux figures locales : l'abbé Pierre, aimé de tous, et Jean Prouvé, architecte qui rêvait d'une maison sociale afin d'accueillir les plus démunis. Nous sommes ici en présence d'un livre social, qui fait office de mémoire et qui renvoie à hier et avant-hier. le contraste est évident. le fil conducteur se base sur le rôle de la destinée, la puissance de l'effort, le besoin de mordre l'existence à pleines dents et la nécessité d'être heureux. Naturellement, rien ne s'obtient par la procrastination. Une morale pourrait apparaître : jalonner sa vie de combats apaise !
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