Citations sur Incarceron (17)
Nous sommes en train de mourir, Claudia. Il faut faire exploser cette forteresse de briques que nous avons construite. Il faut fuir cette roue que nous tournons sans cesse comme des rats. Nous libérer, voilà ce à quoi j'ai voué mon existence. Si je dois y perdre la vie, cela m'est égal, parce que même ma mort sera une sorte de libération
les murs on des oreilles, Les portes ont des yeux, Les arbres parlent, Les bêtes mentent, Prenez garde à la pluie, Prenez garde à la neige, Prenez garde à l'homme que vous pensez connaître.
Nous interdisons la croissance, et donc la décrépitude. L'ambition et donc le désespoir.
Parce que chacun n'est que reflet dénaturé de l'autre. Plus que tout nous interdisons le temps. A partir de maintenant, plus rien ne doit changer.
" Incarceron, tu es ma mère
Je suis née de ta souffrance
Os d'acier, veines artificielles
Mon cœur est un coffre en fer."
" ... ou bien est-ce que l'homme contient en lui-même les racines du mal? Que même s'il prend place au sein d'un paradis parfaitement élaboré, il l'empoisonnera, lentement, avec ses jalousies et ses désirs ?"
" Le délabrement était progressif et il nous fallut du temps pour nous en apercevoir. Un jour que je parlais avec la Prison, je l'ai entendue rire quand j'ai quitté la pièce. Un gloussement sourd, moqueur. Ce rire m'a glacé le sang. je suis resté figé dans le couloir. Une image que j'avais vue sur un ancien manuscrit m'a traversé l'esprit: l'énorme bouche de l'enfer dévorant les pécheurs.
A ce moment-là, j'ai su que nous avions créé un monstre qui nous détruirait tous."
Nous interdisons la croissance, et donc la décrépitude. L'ambition, et donc le désespoir. Parce que chacun n'est que le reflet dénaturé de l'autre. Plus que tout, nous interdisons le Temps. À partir de maintenant, plus rien ne doit changer.
Décret du roi Endor
" - Je m'évaderai. Tu verras, je te le promets. Il doit bien y avoir un ailleurs où je puisse aller. Un endroit où tu ne puisses pas me voir. Où tu n'existes pas!
Il était en nage et se sentait au bord du malaise. Il s'allongea, laissa le vertige l'envahir tout entier. Des images apparurent: une pièce, une table, un bateau sur un lac sombre. Il essaya de les repousser, voulut s'y noyer. Il étouffait.
" Non, gémissait-il. Non." L'Oeil était une étoile. Une étoile rouge. Elle tomba lentement dans sa bouche grande ouverte. Et tandis qu'elle lui brûlait la gorge, il l'entendit soupirer, comme un murmure de poussière dans un couloir désert, les restes de cendres au creux du foyer.
" Je suis partout, chuchota-t-elle. Partout."
"Les murs ont des oreilles
Les portes ont des yeux
Les arbres parlent
Les bêtes mentent
Prenez garde à la pluie
Prenez garde à la neige
Prenez garde à l'homme
Que vous pensez connaître"
- Je m'évaderai. Tu verras, je te le promets. Il doit bien y avoir un ailleurs où je puisse aller. Un endroit où tu ne puisses pas me voir. Où tu n'existes pas!
Il était en nage et se sentait au bord du malaise. Il s'allongea, laissa le vertige l'envahir tout entier. Des images apparurent: une pièce, une table, un bateau sur un lac sombre. Il essaya de les repousser, voulut s'y noyer. Il étouffait.
- Non, gémissait-il. Non.
L’œil était une étoile. Une étoile rouge. Elle tomba lentement dans sa bouche grande ouverte. Et tandis qu'elle lui brûlait la gorge, il l'entendit soupirer, comme un murmure de poussière dans un couloir désert, les restes de cendres au creux du foyer.
-Je suis partout, chuchota-t-elle. Partout.