INCARCERON de Catherine Fisher
Le désert rêve-t-il de la pluie ?
L’eau se conjugue au féminin, il est impossible de la maîtriser.
Même un dieu doit connaître la douleur. Sinon, comment pourrait-il être proche de son peuple ?
Les dieux rêvent eux aussi.
Le problème, quand on est un dieu, c’est que les gens attendent de vous quelque chose de grand, de puissant. Ainsi qu’un résultat immédiat.
L’obscurité ne peut exister sans la lumière.
Dire un secret revient à jeter une pierre dans un bassin.
Nous sommes en train de mourir, Claudia. Il faut faire exploser cette forteresse de briques que nous avons construite. Il faut fuir cette roue que nous tournons sans cesse comme des rats. Nous libérer, voilà ce à quoi j'ai voué mon existence. Si je dois y perdre la vie, cela m'est égal, parce que même ma mort sera une sorte de libération
les murs on des oreilles, Les portes ont des yeux, Les arbres parlent, Les bêtes mentent, Prenez garde à la pluie, Prenez garde à la neige, Prenez garde à l'homme que vous pensez connaître.
Nous interdisons la croissance, et donc la décrépitude. L'ambition et donc le désespoir.
Parce que chacun n'est que reflet dénaturé de l'autre. Plus que tout nous interdisons le temps. A partir de maintenant, plus rien ne doit changer.