AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,39

sur 22 notes
5
1 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très bon roman qui se lit avec beaucoup de plaisir malgré la cruauté du personnage principal. Tiré d'une histoire vraie des années 30 du siècle dernier, cette affaire judiciaire m'a subjuguée. En effet, on a ici, à faire à une criminelle de 18 ans. Son crime est narré avec beaucoup de simplicité, sans jugement. L'auteur raconte aussi la défense de ses avocats ainsi que son emprisonnement et son retour à la vie extérieure. Violette est une jeune femme, en souffrance et très moderne dans son époque, amoureuse de la vie, de l'argent, la raison de son drame, peut-être?
Maintenant, je souhaite voir Isabelle Huppert dans le rôle de Violette Nozière dans le film de Claude Chabrol.
Commenter  J’apprécie          30
On ne présentera pas le parcours de Violette Nozière, affaire criminelle ayant défrayé la chronique française dans les troublantes années 30. L'essai de Jean-Marie Fitère (très facile à lire) fut publié en 1978, à l'occasion de la sortie du film de Claude Chabrol : c'est d'ailleurs Isabelle Huppert qui apparaît sur les couvertures des différentes éditions. Fitère se contente de décrire les faits connus, chronologiquement, et c'est déjà pas mal ; l'analyse sociologique ou psychologique est assez peu poussée. En revanche ce qui m'a frappé plus que dans d'autres récits, c'est toute la partie d'errance post-homicide, comme si la meurtrière était déconnectée d'elle-même... Cette partie m'a semblé étrangement très lente et longue. La fin de l'essai apporte un éclairage étonnant sur le "que sont-ils devenus ?"
Commenter  J’apprécie          10
Un fait divers étrange et glauque qui marqua la jurisprudence. Sous forme de biographie plus ou moins romancée (je serai tentée de parler de docu-fiction), ce livre dresse le portrait d'une femme complexe prisonnière d'un milieu modeste clos et d'aspirations bourgeoises étouffantes. Une femme qui s'éveille à l'amour et commet le pire, mais aussi et surtout une femme qui se repent et se rachète. L'histoire aussi de la culpabilité des parents. Intéressant. Pas étonnant que Claude Chabrol fut inspiré. Toutefois la forme hybride (entre biographie rigoureuse et roman) a de vraies limites.
Commenter  J’apprécie          10
Violette Nozière, livre éponyme relate l'histoire incroyable de cette jeune fille parricide qui au fil de sa détention su évoluer, se remettre en cause et devenir un exemple de rédemption et de réinsertion, grâce il faut le dire à quelques coup du destin !



Paris des années 30, Violette est une adolescente choyée, aimée et admirée par ses parents. Il la pense étudiante, elle déambule dans le quartier latin à la recherche d'amourette et d'homme pouvant subvenir à ses besoins, il l'a croit avec une amie (imaginaire) elle est avec des hommes, elle parviendra d'ailleurs à les convaincre de sa virginité malgré son infection syphilitique. En quelques mots Violette ment, vole et éprouve une haine tenace envers ses parents, haine quelle justifiera en accusant son père d'attouchement et de violence sexuelle. Version qu'elle reconnaitra être mensongère par la suite.



En aout 1933, Violette est arrêtée par le police pour avoir empoisonnée ses parents avec du Sométal (un somnifère) dans la nuit du 21 aout. Elle avait ouvert le gaz et alerté les voisins afin de faire croire à une tentative de suicide. Son père est mort, seule sa mère à pu être réanimée.



En Septembre, Violette affirme que seul sont père était visé par sa haine mais qu'elle a voulu tuer sa mère pour la punir de son silence et son obsession à ne pas voir ce qui se passait. Elle indiquera aussi avoir voulu épargner à sa mère la honte et la culpabilité.



L'opinion public refuse de voir en Violette une victime tant sa vie libertine et provocante scandalise. Les jurés seront eux convaincus que Violette a tué dans l'unique but d'obtenir son héritage afin de continuer à entretenir son amant, Jean Dabin.



Sa mère, pourtant partie civile, finit par pardonner à sa fille et implore le jury d'avoir pitié d'elle.



Violette est condamnée à la peine capitale le 13 octobre 1934, peine symbolique puisqu'à l'époque on ne guillotine plus les femmes. le 25 décembre 1934 sa peine est commuée en réclusion à perpétuité. Grace à l'acharnement et le travail de son avocat qui suivi son affaire de bout en bout le maréchal Pétain réduisit sa peine à 12 ans de travaux forcés en aout 1942. (12 ans car c'était la limite maximale pour pouvoir bénéficier de remises de peine).



En prison Violette fait preuve d'une conduite exemplaire. Elle devient aide-comptable de la maison d'arrêt de rennes, fonction de grande confiance car elle était chargée de la gestion des pécules des prisonnières. Elle rencontre à cette occasion le fils du greffier comptable qui deviendra son époux. Elle sort donc de prison le 29 aout 1945 au bras de son compagnon !



Violette, durant sa rétention, est devenue très proche de sa mère qui a su lui pardonner. Ce pardon semble être le moteur de la capacité de Violette à se réinsérer.



Violette aura cinq enfant avec son compagnon, ils tiendront ensemble plusieurs restaurant et sa mère vivra à leurs coté jusqu'à la fin de sa vie. Face à un tel exemple de réinsertion elle est réhabilitée par la cour de Rouen en mai 1963 et retrouve ainsi un casier judiciaire vierge.



Elle meurt le 18 décembre 1966.



Ce livre d'une vie se lit très vite, il fourmille de détails sur le procès, et relate de manière précise la vie de Violette jusqu'à sa mort. J'aurai aimé en savoir plus sur ce jeune avocat qui suivi le dossier de bout en bout, ses motivations ? Il semble avoir cru des le début en Violette et en sa capacité de revivre après ce geste impardonnable.



La vie de Violette Nozière a été adaptée à l'écran par Claude Chabrol en 1977, Violette est interprétée par Isabelle Huppert

Lien : http://mespetitesidees.wordp..
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (59) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1726 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}