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Critique de Tandarica
Une brève incursion dans l'univers de la maroquinerie de luxe, grâce à ce livre richement illustré (beau papier glacé) et consacré à la célébration du 125e anniversaire de la marque, en 2001.
« L'histoire de Lancel débute au XIXe siècle. Elle se calque sur celle des grandes maisons françaises qui, douées d'un très grand savoir-faire, sont passées, au fil des temps et des modes, du stade artisanal à celui d'entreprise internationale de luxe. Mais cette destinée est loin de ce que peuvent imaginer ses fondateurs quand ils commencent à fabriquer et vendre leurs premiers articles pour fumeurs ».
C'est donc Alphonse Lancel et son épouse Angèle qui ouvrent à Paris, en 1876, une petite fabrique de pipes au 20 passage des Petites-Écuries. Puis « Angèle ouvre aux 17, boulevard Poissonnière, un magasin dont l'enseigne, Au Phénix, s'impose fièrement : il propose au chaland des pipes en matières nobles, en ambre ou bruyère, et maints autres articles précieux pour fumeurs. [...] le nouveau magasin Au Phénix, situé en face du fameux Café de Madrid trône sur l'une des avenues les plus passantes de Paris. [...] Il s'inscrit dans l'axe des grands magasins qu'Émile Zola dans Au bonheur des dames dépeint à merveille. »
Le livre adopte une démarche chronologique pour présenter ce véritable « art du bagage pour tous ».
Ainsi, à la mort d'Angèle, c'est son fils Albert qui assurera l'essor de la marque.
Brigitte Fitoussi aborde ensuite et successivement l'esprit de la marque à la Belle Époque, à la veille de la Première Guerre mondiale, au cours des années folles, le modernisme et le passage vers la société de consommation pour aboutir à la présentation d'une entreprise à vocation désormais internationale qui propose des modèles et des matières inventifs et raffinés.
Une belle réussite.
« L'histoire de Lancel débute au XIXe siècle. Elle se calque sur celle des grandes maisons françaises qui, douées d'un très grand savoir-faire, sont passées, au fil des temps et des modes, du stade artisanal à celui d'entreprise internationale de luxe. Mais cette destinée est loin de ce que peuvent imaginer ses fondateurs quand ils commencent à fabriquer et vendre leurs premiers articles pour fumeurs ».
C'est donc Alphonse Lancel et son épouse Angèle qui ouvrent à Paris, en 1876, une petite fabrique de pipes au 20 passage des Petites-Écuries. Puis « Angèle ouvre aux 17, boulevard Poissonnière, un magasin dont l'enseigne, Au Phénix, s'impose fièrement : il propose au chaland des pipes en matières nobles, en ambre ou bruyère, et maints autres articles précieux pour fumeurs. [...] le nouveau magasin Au Phénix, situé en face du fameux Café de Madrid trône sur l'une des avenues les plus passantes de Paris. [...] Il s'inscrit dans l'axe des grands magasins qu'Émile Zola dans Au bonheur des dames dépeint à merveille. »
Le livre adopte une démarche chronologique pour présenter ce véritable « art du bagage pour tous ».
Ainsi, à la mort d'Angèle, c'est son fils Albert qui assurera l'essor de la marque.
Brigitte Fitoussi aborde ensuite et successivement l'esprit de la marque à la Belle Époque, à la veille de la Première Guerre mondiale, au cours des années folles, le modernisme et le passage vers la société de consommation pour aboutir à la présentation d'une entreprise à vocation désormais internationale qui propose des modèles et des matières inventifs et raffinés.
Une belle réussite.
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