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Critique de AMR_La_Pirate
Merci à Babelio pour ses Masses critiques privilégiées et aux éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce roman de Rebecca Fleet, L'Échange.
C'est un thriller psychologique sur fond d'échange de maisons entre inconnus, de triangle amoureux et de douloureux secrets.
L'écriture est toujours à la première personne quel que soit le personnage mis en avant ; ainsi, l'expression est toujours intime, mais incomplète… En effet, si la polyphonie diffracte les points de vue, elle augmente aussi la part de mystère, chacun des trois protagonistes qui s'expriment possédant seulement ses éléments de réponse et ne connaissant pas totalement l'implication des autres.
Rebecca Fleet joue également sur deux espace-temps, l'« ici » de l'appartement et l' « ailleurs » de la maison : le présent en 2015 se passe dans l'ailleurs et le retour en arrière, deux ans en avant, avait lieu ici ; c'est assez perturbant, tout le contraire de l'habituel « ici et maintenant ».
Le troisième JE est toujours en italique, ses interventions sont courtes, volontairement hermétiques.
Très sincèrement, je trouve que cela met un peu de temps à démarrer ; les tribulations du couple en difficultés et de l'épouse avec son amant trainent en longueur. le malaise se met en place, l'angoisse s'installe et on croit avoir compris depuis longtemps la finalité de l'intrigue, tout en sachant que ce serait trop simple si c'était seulement ça ; on attend que les évènements se rejoignent, que le passé explique le présent, que les motivations apparaissent clairement… Mais il faut attendre les deux-tiers du roman pour que cela se complique enfin ! le dénouement survient alors sans réelle grande surprise, après une éventuelle frayeur : « elle tuerait pour toi ? » … Je n'en dis pas plus, c'est un thriller.
J'ai cependant apprécié la mise en miroir de la toxicomanie du mari et de la relation amoureuse de son épouse avec son collègue de travail, vécue aussi comme une addiction.
En conclusion : vite lu, vite oublié.
Une trop longue mise en bouche, une intrigue moyenne, une fin sans éclat.
C'est un thriller psychologique sur fond d'échange de maisons entre inconnus, de triangle amoureux et de douloureux secrets.
L'écriture est toujours à la première personne quel que soit le personnage mis en avant ; ainsi, l'expression est toujours intime, mais incomplète… En effet, si la polyphonie diffracte les points de vue, elle augmente aussi la part de mystère, chacun des trois protagonistes qui s'expriment possédant seulement ses éléments de réponse et ne connaissant pas totalement l'implication des autres.
Rebecca Fleet joue également sur deux espace-temps, l'« ici » de l'appartement et l' « ailleurs » de la maison : le présent en 2015 se passe dans l'ailleurs et le retour en arrière, deux ans en avant, avait lieu ici ; c'est assez perturbant, tout le contraire de l'habituel « ici et maintenant ».
Le troisième JE est toujours en italique, ses interventions sont courtes, volontairement hermétiques.
Très sincèrement, je trouve que cela met un peu de temps à démarrer ; les tribulations du couple en difficultés et de l'épouse avec son amant trainent en longueur. le malaise se met en place, l'angoisse s'installe et on croit avoir compris depuis longtemps la finalité de l'intrigue, tout en sachant que ce serait trop simple si c'était seulement ça ; on attend que les évènements se rejoignent, que le passé explique le présent, que les motivations apparaissent clairement… Mais il faut attendre les deux-tiers du roman pour que cela se complique enfin ! le dénouement survient alors sans réelle grande surprise, après une éventuelle frayeur : « elle tuerait pour toi ? » … Je n'en dis pas plus, c'est un thriller.
J'ai cependant apprécié la mise en miroir de la toxicomanie du mari et de la relation amoureuse de son épouse avec son collègue de travail, vécue aussi comme une addiction.
En conclusion : vite lu, vite oublié.
Une trop longue mise en bouche, une intrigue moyenne, une fin sans éclat.
