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3,26

sur 532 notes
"Il ne suffit pas d'avoir conscience du problème pour le résoudre !"

Je referme ce roman, avec beaucoup de nostalgies. J'ai pris soin de lire quelques autres critiques, et je peux presque comprendre chacun d'eux. Je pense, cela dit, que ce livre cible certains lecteurs plus particulièrement.

J'ai l'intime certitude, qu'il faut d'une façon ou d'une autre avoir été dans le cercle de l'adultère, que ce sois au rôle du trompé, du trompant ou de l'amant pour comprendre avec exacte précision, l'intensité d ''échange". Ressentir la douleurs. L'infinie cruauté, face aux besoin de survivre.

Caroline et Francis, tentent de sauver leur histoires, et démarre le roman sur un échange de maison avec une tierce personne. Un moyen de se concentrer sur eux, sans possibilité de fuite, pas d'excuse.

Francis veux réparé ce qu'il a brisé. Et sa détermination, l'acceptation de tout ce qui leurs arrive, est une leçon pour tous. Une vision de ce qu'est "l'amour". Capable d’erreur, coupable de destruction. Mais là... toujours là.

Nous retournons ainsi dans le passé, du point de vue de l'un comme de l'autre, tout en suivant leur aventures présentes. Mais aussi, un point de vu mystère, .... qui de toutes évidence, ne semble pas amicale.

Pourquoi Caro à trompée Francis? Pourquoi n'est-t-elle pas partie avec Carl, qu'elle semble avoir aimé profondément?

Sentiments contradictoire, poussés, décortiqués.

J'ai pu lire que certains lecteurs ne comprenaient pas pourquoi Caro laissait son fils avec son père, pour rejoindre Carl, alors qu'elle disait de but en blanc, ne pas faire confiance à son mari. Accroc aux médicaments.

Il a été précisé d'une façon claire, que celle-ci voyait son amant pas plus d'une fois par semaine. Elle attendait que le petit s'endorme, et en effet partait s’octroyer quelques heures de répits avant de rentrer dans ce qui était son enfers.

Atmosphère froide, mêlée d'ignorance, de déceptions, avec en première vu la déchéance d'un homme en qui elle avait cru.

Je ne pense pas que cela fasse d'elle une personne ambivalente ou contradictoire. Que lui restait-elle, hormis son rôle de mère, pour exister en tant que femme? Carl, était sa bouffée d'oxygène, la main tendu dans le noir. Je crois sans prétention qu'il faut ressentir le désespoirs et la douleurs d'une situations similaires pour comprendre.

Outre ça,... quelqu'un veux du mal à Caroline, son passé avec Carl resurgi. Le danger est présent. Proche. Pourquoi? Comment vas-t-elle survivre à cela, en plus de gérer ses propres émotions. Comment Francis va-t-il appréhender les démons de sa femme?

Je ne dirais pas mon avis sur le dénouement, car je pense que l'écrivain à suivis ses personnages, et qu'il n'y a aucun mot à dire, ni scénario à réinventer.

Je ne suis ni déçue, ni heureuse.

Je suis touchée.
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C'est un roman qui se lit gentiment , mais qui ne m'a pas touchée.
Caroline et Francis, (un couple qui va mal , qui visiblement essaient de rester ensemble sans trop savoir s'ils y arriveront ) , désirent partir en vacances sans que cela leur coûte trop cher . Ils reçoivent une offre pour leur appartement de Leeds, un échange contre une maison en banlieue londonienne pour une semaine.
Mais très vite Caroline se rend compte que la personne avec qui ils ont fait cet échange, la connait, des petits détails parsèment la maison , comme autant de petits cailloux .
Reste à savoir quelles sont ses intentions...Francis n'est au courant de rien bien sûr.

Alternant les périodes 2013 et 2015 , l'auteur remonte progressivement vers les secrets de Caroline, vers l'identité de la personne qui est à l'origine inquiétante de cet échange de domicile , sans pour autant arriver à installer un suspens… J'ai eu énormément de mal à croire à cet aspect, à cette coïncidence .
C'est un roman qui ne joue pas sur l'empathie vis à vis des personnages : Caroline est exaspérante…
Elle est également très ambivalente…
Elle aime visiblement son fils de deux ans mais le laisse tout le temps à la garde de son mari drogué et incapable de surveiller qui que ce soit , à commencer par lui même . Elle reproche ses insuffisances à son mari alors qu'elle est elle même aux abonnés absents .
L'auteur ne fouille pas non plus la psychologie des autres personnages on ne saura jamais pourquoi Francis est dépendant aux médicaments. On ne comprend pas pourquoi ce couple reste ensemble, tellement il n'y a "rien" entre eux .
On ne comprend pas que Caroline , en vacances pour, juste une semaine, avec son mari, accorde autant de temps à cette jeune femme , Amber, une voisine , qui au départ n'a aucun lien avec elle. Pourquoi commence t 'elle , à tisser des liens d'amitié avec cette jeune femme , alors qu'elle devrait se consacrer à son couple et aux visites de Londres…
Beaucoup de failles dans le portrait des personnages, dans leur réactions, beaucoup d'incohérences ont nuit à mon plaisir de lecture.
Ça se lit gentiment mais pas efficacement.
Sur le thème des échanges de maison, j'ai lu mieux , il n'y a pas très longtemps " Echange fatal" de Siobhan MacDonald : beaucoup plus de suspens…


Challenge Mauvais Genres
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C'est une critique plus que négative qui m'a incité à découvrir ce thriller.
Comme quoi, elles ont aussi leurs intérêts.
J'étais assez certaine que le sujet allait intensément me toucher.
Je reste rarement insensible aux relations de couples dans la tourmente.

Caroline et Francis ont connu des moments difficiles.
Afin de se retrouver, ils décident de changer d'air, à deux, loin de leur jeune fils et du stress de leur quotidien, en échangeant leur maison.
Mais rapidement, Caroline va se sentir mal à l'aise dans ce nouvel environnement...
Objets, rencontres, situations, incidents, vont lui rappeler étrangement sa liaison amoureuse et adultère, avec Carl, un collègue, terminée dramatiquement 18 mois plus tôt...
L'ambiance devient malsaine... Les questionnements, nombreux...
Que s'est-il passé pour que Caroline puisse soupçonner son ancien amant d'être impliqué dans ces curieux événements ?

Le récit va alterner entre moments présents de l'échange et période de la liaison entre Carl et Caroline.
Les vies, les portraits de chacun, vont se dessiner progressivement, pour tâcher de nous faire comprendre ce qui les a tous amenés jusque-là.
C'est éprouvant, saisissant et a fait écho en moi profondément...
J'ai été complètement absorbée par l'histoire !
J'ai parfois eu le coeur serré, submergé par l'émotion.
Puis, un basculement, prévisible, mais nécessaire, va venir chambouler l'intrigue.
Il a eu pour conséquence de moins me toucher...
Malgré le fait que ce retournement soit absolument primordial à l'intérêt du roman, la tension psychologique s'est relâchée nettement pour moi.
Ca m'a quelque peu perturbée pour apprécier pleinement le dénouement de l'histoire, j'avoue...
Encore aujourd'hui, avec un peu de recul, je suis incapable de vous dire si cette fin m'a donné satisfaction.
Je vous encourage tout de même grandement à découvrir ce livre, pour vous faire votre propre opinion que je serai curieuse de connaître.

Je remercie Netgalley et les éditions La bête noire pour leur confiance.
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Dès que j'en ai la possibilité, je rapproche mes critiques d'une anecdote personnelle à laquelle le roman m'a fait penser.
Je n'avais pas prévu de me livrer davantage, mais L'échange de Rebecca Fleet est un livre qui m'a parlé comme rarement, au point de m'identifier totalement à un personnage, de revivre des souvenirs teintés tant de bonheur que de souffrance.
Je ne peux donc pas parler avec beaucoup d'objectivité de ce roman qui m'a profondément ému, qui a même humidifié mes yeux parfois, parce qu'il ne fera pas obligatoirement remonter à la surface votre propre passé sentimental.

J'étais très sceptique en commençant ce roman. J'ai lu l'année dernière Echange fatal de Siobhàn MacDonald dont le thème, très original, était un échange de maison entre deux couples et leurs enfants, qui va bien sûr tourner au drame.
J'ai trouvé beaucoup moins inspiré de voir aussi rapidement un second livre sur un sujet en tous points similaires. Caroline et son époux Francis échangent pour une semaine leur maison de Leeds contre une demeure dans la banlieue de Londres appartenant à S. Kennedy. Ces congés sont censés leur permettre de se retrouver, de recoller les morceaux de leur couple déchiré après des erreurs commises des deux côtés.
"La famille qu'on a essayé de construire est en train de se casser la figure et je ne sais pas comment arranger les choses."
Mais hormis le point de départ, les deux oeuvres ne présentent que peu de similitudes et proposent des histoires très différentes.

Le roman de Rebecca Fleet ne se focalise quasiment que sur les personnages de Caroline et de Francis, qu'on va suivre par alternance dans leur passé trouble ou lors de leur semaine de tentative de réconciliation. Pendant ce temps, un mystérieux individu occupe donc leur propre maison, fouillant partout, lisant le carnet intime de Caroline, se connectant sur son compte facebook.
Qui est-il ? Et d'où vient cette animosité manifeste envers son hôtesse ?

La demeure qui attend Caroline et son époux leur réserve quelques surprises. Elle est en effet particulièrement spartiate.
"La froideur anonyme de cet endroit me rappelle le décor d'un film d'horreur."
Pourtant, quelques objets disséminés dans différentes pièces semblent ne pas être là par hasard. Un cd, une photo, une odeur de parfum. Des petits détails qui paraîtraient anodins mais qui la ramènent tous à un passé récent, comme s'ils étaient disposés ici à son attention, pour lui adresser un message qu'elle ne sait comment interpréter. Et elle ne peut pas en parler à son époux, qui semble avoir retrouvé un peu d'énergie et vouloir s'impliquer dans cette excursion, dans leur nouveau départ. Ils ont d'ailleurs laissé Eddie, leur petit garçon, en compagnie de sa grand-mère pour mieux se retrouver tous les deux.
"Qui est ce monsieur qui nettoie la cuisine et me propose de m'emmener à une expo ?"
Enfin, que penser de cette voisine bavarde, envahissante, qui lui ressemble tellement, comme une version plus jeune et plus jolie d'elle-même ?
"Amber me fait penser à moi, deux ans plus tôt, et j'ai du mal à ignorer les similitudes entre nous, aussi subtiles soient-elles."

Quant à ce qu'il s'est passé deux ans plus tôt, ça nous est progressivement révélé afin de nous permettre de faire le lien avec cet échange qui, de toute évidence, ne doit rien au hasard.
A cette période, Francis était effacé, dépressif, irresponsable, antipathique.
Drogué aux pilules lui permettant de voir sa vie sous un jour un peu meilleur. Un mari fortement perturbé dormant le jour et vivant la nuit, n'exerçant quasiment plus sa profession de conseiller conjugal.
Et dans ces déplorables conditions, rien d'étonnant à ce que rien n'aille plus avec Caroline. Qui est la seule à s'occuper de leur fils.
"Tout s'accumule : les nuits blanches, les disputes, la froideur avec laquelle il me regarde, le vide."
"Ces derniers temps, c'est lorsqu'il est près de moi que je ressens le plus son absence."
Et rien de surprenant non plus à ce que Caroline, malheureuse et délaissée, se rapproche de Carl, un collègue beaucoup plus jeune qu'elle.
A chacun sa dépendance. Francis s'abandonnera aux narcotiques et Caroline aux bras d'un jeune homme qui lui prête l'attention qu'elle mérite.

Cette relation, qu'on suivra depuis les prémisses d'un désir interdit par une morale trop bien pensante, m'a ramené quelques années en arrière.
J'étais tombée sous le charme d'une collègue mariée et mère de famille, un peu plus âgée que moi, autant dire que je ne me faisais pas d'illusions. Et pourtant, on s'est rapproché progressivement, et à ma plus grande surprise les sentiments étaient réciproques.
Je n'ai appris que plus tard l'enfer qu'elle vivait chez elle au quotidien, cachée sous le masque de la normalité.

Alors que faire quand notre éducation nous dit qu'aller plus loin serait répréhensible ? Que cet amour sera impossible à vivre au grand jour ?
Nous n'avions ni l'un ni l'autre de mode d'emploi.
Alors on a tâtonné. Longtemps. Nous permettions à nos mains de se joindre parce que c'était innocent. Nous recherchions constamment la compagnie de l'autre, la voix, les écrits. Et puis il y a eu un premier baiser, des étreintes, de timides caresses. Mais il aura fallu plusieurs mois d'indécision, d'appréhension, de culpabilité, de retours en arrière avant de franchir le point de non retour. Le reste appartenant à la sphère privée.

Ainsi, plutôt que d'insister sur l'aspect trop romantique parfois du roman, j'ai davantage envie de dire à quel point la lente évolution de la tendre relation entre les deux amants est décrite avec justesse tant je me suis parfois reconnu dans le personnage de Carl. Quant à Caroline, lorsqu'elle partage ses pensées avec le lecteur, j'ai reconnu les pensées qu'avaient également cette femme que j'ai sincèrement aimée. Si j'avais mes doutes, les siens la tiraillaient davantage encore au vu de sa situation délicate, de sa peur d'être jugée pour avoir simplement voulu renouer avec un bonheur qui avait fui sa vie depuis beaucoup trop longtemps.
"L'idée d'être une femme adultère me paraît soudain ridicule. Ce n'est pas ce que je suis. Ce n'est pas l'impression que j'ai."
Et que penser de la réaction d'autrui, de ceux qui se permettent de juger une situation sans en connaître les causes ?
"On attend plutôt de moi que je me flagelle et que je souffre."
A vous de voir, peut-être grâce à ce roman, si Caroline ou n'importe quelle autre femme dans une situation un tant soit peu similaire doit se contenter de subir, si envisager d'être heureuse de nouveau est si condamnable.

Particulièrement perturbé par ces similitudes, j'en oublierais presque d'évoquer l'aspect thriller psychologique du roman.
Sans en faire des tonnes au niveau des retournements de situation, L'échange arrive pourtant à surprendre le lecteur à plusieurs reprises.
Il y a peut-être quelques exagérations parfois dans les attitudes et les réactions des personnages, mais au moins toutes les questions trouveront leurs réponses, et elles sont beaucoup plus nombreuses que ne le laisse suggérer le début du premier roman de Rebecca Fleet.
C'est un livre qui commence doucement, mais qui nous entraîne avec lui malgré tout grâce à sa plume agréable, et qui parvient à distiller progressivement le doute et l'angoisse avant que le rythme et les révélations ne s'accélèrent dans la seconde moitié de l'histoire.
Les réponses à vos questions ne seront pas toujours celles auxquelles vous auriez pu vous attendre.

C'est donc sans aucun recul que je conclurais en disant avoir beaucoup aimé ce roman, en grande partie pour la justesse avec laquelle sont décrits les différents personnages, leur profondeur psychologique, l'analyse et l'ambiguïté de leurs relations.
Le côté Harlequin pourra en dissuader certains, en d'autres circonstances ça aurait pu être mon cas, mais exceptionnellement j'ai pu m'impliquer et m'intéresser aux prémisses d'une romance qui aura son importance dans le déroulé des évènements qui suivront.
Et même s'il ne s'agit au fond que d'un thriller psychologique de plus, sans prétention, Rebecca Fleet en maîtrise d'ores et déjà les codes et sait bien y faire pour instaurer le doute et surprendre son lecteur.


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Le titre ouvre la porte à de multiples possibles. Et on pourrait noter en premier lieu l'échange des places dans la chronologie des chapitres de ce thriller domestique. Eh oui , encore une fois, on a cette bizarre impression d'une déconstruction postérieure à une rédaction linéaire d'un fait divers banal qui vient modifier la trajectoire d'une liaison adultère elle aussi fort banale.

Cette tendance universelle des thrillers devient lassante , d'autant que le risque est grand que l'artifice masque une écriture au mieux banale, au pire indigente, tant l'attention du lecteur est détournée de la forme pour se consacrer à la recherche d'indices qui permettent de comprendre le noeud de l'intrigue. Mais là encore l'artifice est malhonnête : ce sont juste les éléments occultés par le déroulement anachronique choisi qui créent le suspens et non pas de subtils éléments cryptés dans la narration, comme savait le faire la reine du polar Agatha Christie.

Bien entendu, sur le moment, on se laisse capter par l'histoire , tant le cerveau du lecteur est fait de telle sorte que la moindre possibilité d'une énigme à résoudre enclenche des processus très addictifs de spéculation intellectuelle. On passe donc un bon moment, mais on en retire fort peu.

Ce pourrait être l'argument d'un téléfilm, de ces productions mineures qu ‘on oublie à peine vues. Pas de quoi stimuler la mémoire à long terme.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Une lecture assez mitigée pour ce premier polar de l'auteure. Pourtant l'idée maîtresse était bonne, le scénario également. Par certains moments, j'ai lu avidement, par contre d'autres où je m'y suis bien ennuyée, notamment le côté roman Harlequin à un tel point que je prenais ce livre pour la moitié d'un polar-thriller et la moitié pour un roman à l'eau de rose. En voyant ce livre, je me disais que j'allais bien me régaler, mais finalement, j'ai mis du temps à le finir. Les ingrédients mis dans ce récit était pourtant bien pensés : Un couple à la déroute, Caroline et Francis, cherche à réparer leur couple. Ils se décident à partir une semaine près de Londres, en échangeant leur appartement. le roman se découpe en trois temps, le temps de la déroute du couple en 2013 en narrant la relation adultère avec Carl, le temps du séjour d'une semaine en 2015, avec la rencontre d'Amber, une voisine un peu trop intrusive, et les chapitres mystérieux de la personne qui a échangé d'appartement avec eux qui est pour le moins stressante. On ne sait si c'est un homme ou une femme, mais le personnage à l'air bien de connaître le couple et surtout Caroline. L'appartement échangé, n'a pas vraiment de personnalité, très sobre, aucun objet symbolique, une sorte d'appartement témoin. Pourtant quelques objets parlent à Caroline, un cd d'une musique qui lui rappelle de bons souvenirs et d'autres détails personnels.
Ce qui m'a plu : le suspense de l'histoire, la fin est assez déroutante, mais je respecte. Bien écrit, agréable à lire.
Ce qui ne m'a pas plu : le côté Harlequin dans les très nombreuses scènes d'amour avec Carl qui sont quasiment égales aux scènes plus inquiétantes du thriller.
Donc une critique mitigée pour ma part.
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Caroline et Francis, un couple au bord de la rupture, décident comme opération de la dernière chance, de partir une semaine en vacances en profitant d'un échange de maison. le couple va échanger son appartement à Leeds contre une maison en banlieue londonienne.

Petit à petit, un sentiment d'insécurité, de malaise et d'angoisse s'installe durablement dans cette maison pourtant banale a priori.

Un climat de tension, des événements inquiétants, Caroline se sent piégée mais, par qui ? Et pourquoi ? L'échange de leur maison réciproque était- il le fruit du hasard? Finalement, quel est le propriétaire de cette belle maison londonienne ?

L'histoire alterne le passé et le présent pour tenter de résoudre ces énigmes et de revenir sur l'origine de la lente destruction de cette union qui paraissait au début idyllique.

Les principaux personnages vont narrer chacun de leur coté les événements marquants de cette période chaotique. le lecteur comprendra petit à petit, pourquoi le couple se retrouve à recoller les morceaux et découvrir surtout la personne qui est derrière tous ces mystères.

Quelques maladresses d'écriture- notamment les passages de Caroline et son amant Carl- ne gâchent pas le plaisir d'ensemble devant ce thriller psychologique de bonne facture qui fait penser à quelques autres récents comme « La fille d'avant » de J.P Delaney.

L'auteur a su poser une atmosphère lourde qui entraine le lecteur dans une spirale infernale qui ne dévoilera son dénouement plutôt surprenant qu'à la toute fin de l'intrigue.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je ne sais pas si l'histoire est plausible, si c'est bien écrit, s'il y a du nouveau dans l'intrigue ou encore dans sa construction mais je m'en moque car j'ai aimé, j'ai été complétement prise dans cette histoire.
Avec le nombre de thriller psychologique que j'ai déjà lu, je devrais sans doute être moins naïve, être plus intuitive, repérer plus facilement les failles et tirer les ficelles avant la fin mais je continue, et j'en suis contente, à être surprise et à me laisser surprendre jusqu'à la fin.
Dans l'échange, je n'ai cessé de me tromper, de mettre à mal mes pauvres certitudes. Alors, oui j'ai aimé.
Ce n'est pas une grande oeuvre littéraire et Rebecca Fleet ne renouvelle pas le genre mais ce livre a répondu à mes attentes à savoir me déconnecter ! alors merci !
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Echange appartement à Leeds (Yorkshire) contre maison 'ailleurs', pour quelques jours.
Echange quiétude durement acquise contre souvenirs d'une période trouble, deux ans plus tôt.
Echange vie conjugale et familiale plan-plan contre aventure sexy.
Echange bonnes résolutions contre remords (et rechute ?).

Beaucoup de sujets rebattus dans ce thriller psychologique (notamment les difficultés conjugales), et un habillage trop eau-de-rose : étreintes furtives, exhibi, préliminaires haletant(e)s, empoignades sauvages, souvent à la sauvette…
Je n'ai jamais autant vu de gens 'trembler comme des feuilles', de coeurs battre 'la chamade', ou 'à tout rompre'. (1)
Aucun des personnages ne suscite la sympathie, certains sont même franchement pénibles, comme Caroline, trentenaire fleur bleue, immature et capricieuse.

Le suspense et les rebondissements m'ont entraînée à avancer rapidement (« Mais à quoi 'il' joue ? » me demandais-je, fébrile) alors que les passages romantico-charnels me mettaient le rouge aux joues (d'énervement, rien d'autre).
Autre bon point : le parallèle entre l'addiction amoureuse et toxico.
Et l'intrigue s'avère originale.

(1) avis à celles/ceux qui confondent parfois coeur et ***, ça pourrait leur plaire ! 😉
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Une 4ème de couverture qui promet du lourd avec ce couple qui décide d'échanger sont appartement londonien, contre une maison à Leeds. Cet échange, très à la mode aujourd'hui, promet des vacances à bas pris. Des vacances pour se retrouver et sortir du train-train qui empoisonne le quotidien.

Un thriller psychologique qui démarre lentement, avec une drôle d'atmosphère entre ce couple, mais également dans cette maison à la décoration minimaliste, qui va peu à peu paraître oppressante… La présence de plusieurs objets, fait basculer les réflexions de cette femme, en qui on ne voit qu'une femme meurtrie…

L'alternance des chapitres entre le passé et le présent, installe une atmosphère sombre et délétère qui ne fera qu'accentuer et accélérer les souvenirs. Et ce sont justement ces souvenirs qui sont le noeud de cette histoire manichéenne.

Toute l'histoire repose sur le machiavélisme d'une seule personne. Et même si l'auteur tarde à révéler certaines pistes, l'ambiance est posée et on a envie de savoir ce que l'auteur veut nous dire.

Ce que je regrette le plus dans cette lecture, c'est qu'il faut attendre beaucoup plus de la moitié pour enfin être mis sur la piste et apprécier le choix de cette intrigue en toile d'araignée.

L'auteur a vraiment réussi cet aspect du thriller psychologique, où c'est le lecteur qui est pris entre les toiles et c'est en fait peu à peu que l'on arrive à démêler l'intrigue.

Alors oui, c'est long à se mettre en place, mais le parti-pris de l'auteur est que le lecteur découvre l'intrigue et la dénoue, au rythme du personnage principal. Et c'est là que réside la construction différente que propose l'auteur.

Dans un thriller, le lecteur a souvent de l'avance sur les personnages, alors que là, tout réside dans la simultanéité des découvertes par le personnage principal et le lecteur. Et c'est certainement cela qui m'a déstabilisé.

C'est donc un thriller machiavélique, humain, construit comme une toile d'araignée, dont le lecteur appréciera la complexité, malgré le manque de rythme. Mais après tout, l'araignée met du temps à construire avant de révéler toute la beauté de sa construction.


Lien : https://julitlesmots.com/201..
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