Malheur aux pauvres, c'est la vraie devise des Etats-Unis.
Les républicains sont la caricature de l'Amérique. Ils en incarnent les pires clichés. Mais ils n'en ont pas le monopole.
Cupidité. Voilà le maître mot. De la conquête du continent à la grande crise des subprimes. Des bisons menés au bord de l'extinction jusqu'aux Appalaches qu'on rase.
On le sait, l'Amérique est un pays malade de ses armes. Plus de 300 millions en circulation. Onze mille morts par an en moyenne. Environ 90.000 blessés.
Depuis 1968, un million de personnes ont été tuées par armes à feu aux Etats-Unis...
Le 11 septembre a rendu l’Amérique paranoïaque. On peut le comprendre, même si c’est certainement là la vraie victoire des terroristes.
François-René de Chateaubriand lui-même pose à la fin de son Voyage en Amérique la question qui le taraude : "Enfin les Américains sont-ils des hommes parfaits ? [...] L'esprit mercantile ne les dominera-t-il pas ? L'intérêt ne commence-t-il pas à devenir chez eux le défaut national dominant ? "
Pour extraire ce maudit gaz, il faut utiliser de l'eau, énormément d'eau et des produits chimiques. Cette eau, l'industrie la recycle autant qu'elle peut mais une grande partie n'est pas récupérable. Alors on l'injecte, sous très haute pression, pour s'en débarrasser, dans des couches "étanches" du sous-sol. Et c'est là tout le problème. Depuis que cette technique est employée, les séismes se multiplient en Oklahoma.
Cent soixante mille famille environ, qui détiennent à elles seules près du quart de la richesse nationale. Ils forment une couche sociale unique au monde et relativement récente.
Mais dans un pays où être riche est une vertu, être pauvre est plus qu'un inconvénient, c'est une faute.
Mais dans un pays où être riche est une vertu, être pauvre est plus qu'un inconvénient, c'est une faute.