Une lecture naufrage, j'ai pourtant sorti les pagaies pour rester à flots, mais j'ai fini par me noyer devant tant de mièvrerie.
Une histoire et surtout une héroïne digne des collections Harlequin des années 80.
Le petit point positif, on voyage beaucoup.
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Jusqu'à la fin, ce roman m'aura déçue.
Si le pitch me laissait entrevoir le destin d'une femme forte, à travers le monde, je n'ai trouvé qu'une héroïne immature, jusqu'à la cinquantaine, accrochée à une chimère.
Dès les premiers chapitres, on sent que la sauce risque bien de ne pas prendre. Les sentiments sont tellement exagérés, qu'on pense assister à la rencontre d'Harlequin et Blanche Neige au pays des Bisounours.
Que ce soit en 1955 quand Claudia (la mère de notre héroïne) rencontre un jeune homme pour la première fois lors d'un bal et discute avec lui quelques heures. le lendemain, la jeune femme est victime d'un accident, son nouvel ami l'apprend et "il eut l'impression qu'une main maléfique venait de lui arracher le coeur". Et 2 visites à l'hôpital plus tard, voilà qu'il est présenté aux parents de la belle comme "le futur marié".
OK, on est 1955, c'est peut-être normal comme approche.
Que nenni, on est toujours dans l'angélisme complet dans les années 80 quand notre héroïne rencontre un type pour la première fois et après 2 minutes de discussion se réjouit qu'il soit "un garçon sérieux prêt à s'engager". Et on continue, dans le misérabilisme des dialogues pour presque atteindre un sommet, quand la jeune femme fait référence à Claude Barzotti pour revendiquer ce que l'auteur n'arrête pas de marteler: son italianité...
Et donc, avec un sujet qui ouvrait les portes à beaucoup de découvertes, en passant par l'Indonésie, la Russie, l'Italie, les USA, la France..... on suit médusé le parcours de cette femme qui recherche l'Amour avec un grand A (et cela aussi, c'est répété maintes et maintes fois). Tout cela mal servi par un style assez pauvre (c'est fou le nombre d'hommes qui sont "beaux comme des dieux"!) et des dialogues manquant cruellement de réalisme ("ma chère amie" par ci, "young lady" par là ressassés à longueur de phrase dans les échanges entre amies).
Bref, ce fut gnan gnan au possible (vous allez me dire qu'à regarder la couverture, j'aurais du m'en douter). Je me suis accrochée pour arriver à la fin parce qu'il y a quand même un petit (mais alors tout tout petit) suspens dont je voulais connaître le dénouement.... et plouf !
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