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Citations sur Les mille et un jours des Cuevas (16)

On n'apprécie une oeuvre que si elle vous parle.Essentiellement si elle parle de vous d'abord, de ce que vous connaissez ensuite.
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Lutter est la seule chose qui vaille le coup dans la vie.Peu importe si tu perds la bataille, la valeur de la vie se trouve dans le combat. Mais comment aider la guerre?
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Si les femmes de ménage font les putes où allons nous?
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La guerre d'Espagne, selon Antonio se résume en quelques phrases lapidaires.Un pronunciamiento militaire a renversé le gouvernement républicain.C'est tout.Voilà.Le laconisme des réponses est décevant, voire déroutant. Tout prend la banalité d'une tragédie glacée.
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La perfection a quelque chose de fascinant qui conduit au seuil de la beauté pure.
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Il passe son temps à taper à la machine des textes violents destinés à ébranler les structures politiques.Comme la plupart des anars, il gueule dans le vide et plonge les banderilles dans l'eau.
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La terrasse n'est pas grande mais elle suffit à étendre le linge de l'immeuble ; quand il ne fait pas trop chaud, les enfants parfois y vont jouer. De là, il domine une enfilade de toits. Barcelone l'impudique étale sa démesure baroque. Barcelone la licencieuse additionne à la dissolution de Babylone la splendeur de Paris. Les lumières scintillantes et clignotantes orchestrent la vie nocturne et lui renvoient une colossale beauté.
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Abuelo a raconté, mais le déferlement des mots n'a pas apaisé le petit fils ; il sent que dans l'agrégat des paroles reste un bloc muet, un bloc de vacance aussi vaste et incernable que l'infini. Au pied de chaque mot gît l'abîme du silence... et lentement chaque mot glisse vers l'omertà. Les hommes gardent leur puérilité : ils occultent leur saloperie, la travestissent. Et leurs profondes douleurs. Des décennies sont nécessaires pour arracher les déguisements et sortir la vérité du puits. Quand elle brandit son miroir pour que les hommes se reconnaissent, gênés, ils détournent le regard.
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Tu crois que la révolution va de l'avant comme une flèche... Non. Comme un boomerang elle tourne en rond. Elle revient au point de départ. Telle est l'exacte définition d'une révolution. Nous nous sommes fait pigeonner. Ce n'est pas une guerre civile mais une guerre intestine, et elle part en diarrhée.
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Et la petite bossue. Il y avait une fillette toute pâle, mignonne comme un coeur, onze ans pas plus. Elle était bossue. Son beau profil et sa bosse se découpaient en silhouette sur le fond de flammes. Il s'est approché d'elle, tout souriant. Elle l'a regardé avec de grands yeux de ténèbres où scintillaient les éclats de l'incendie. Tout en silence, elle a pointé son index sur le pavé. Elle indiquait des plaques de sang caillé. Il a compris. Comme il n'avait aucun mot pour répondre à son regard, il lui a tourné le dos. Il s'en veut encore. On n'est pas toujours à la hauteur des situations.
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