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Citations sur Fables - Tobie - Ruth (8)

"(...) -Elle est trop vile ;
Sans vice et sans travail je voudrais m'enrichir.
- Eh bien ! sois un simple imbécile,
J'en ai vu beaucoup réussir."
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"Je travaille, et tu réfléchis ;
Lequel rapporte davantage ?
Tu te tourmentes, je jouis ;
Qui de nous deux est le plus sage ?"
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Chacun de nous souvent connaît bien ses défauts,
En convenir, c'est autre chose :
On aime mieux souffrir de véritables maux,
Que d'avouer qu'ils en sont la cause.
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Qu'arriva-t-il ? Les eaux se retirèrent,
Et les carpillons demeurèrent ;
Bientôt ils furent pris,
Et frits.

Pourquoi quittaient-ils la rivière ?
Pourquoi ? Je le sais trop, hélas !
C'est qu'on se croit toujours plus sage que sa mère ;
C'est qu'on veut sortir de sa sphère ;
C'est que... c'est que... Je ne finirais pas.
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"Que m'importe, dit-il, de percer ce mystère ?
Une chose que notre esprit,
Après un long travail, n'entend ni ne saisit,
Ne nous est jamais nécessaire."
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Douce erreur qui toujours fait voir l'objet qu'on aime
Ressemblant à nous trait pour trait !
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Fable XVI

Le danseur de corde et le balancier

Sur la corde tendue, un jeune voltigeur
Apprenait à danser ; et déjà son adresse,
Ses tours de force, de souplesse,
Faisaient venir maint spectateur.
Sur son étroit chemin, on le voit qui s'avance,
Le balancier en main, l'air libre, le corps droit ;
Hardi, léger autant qu'adroit,
Il s'élève, descend, va, vient, plus haut s'élance,
Retombe, remonte en cadence,
Et, semblable à certains oiseaux
Qui rasent en volant la surface des eaux,
Son pied touche, sans qu'on le voie,
A la corde qui plie et dans l'air le renvoie.
Notre jeune danseur, tout fier de son talent,
Dit un jour : à quoi bon ce balancier pesant
Qui me fatigue et m'embarrasse ?
Si je dansais sans lui, j'aurais bien plus de grâce,
De force et de légèreté.
Aussitôt fait que dit. Le balancier jeté,
Notre étourdi chancelle, étend les bras et tombe ;
Il se cassa le nez, et tout le monde en rit.

Jeunes gens, jeunes gens, ne vous a-t-on pas dit
Que sans règle et sans frein tôt ou tard on succombe ?
La vertu, la raison, les lois, l'autorité,
Dans vos désirs fougueux vous causent quelque peine ;

C'est le balancier qui vous gêne,
Mais qui fait votre sûreté.
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Chacun de nous a sa lunette
Qu'il retourne suivant l'objet.
On voit là-bas ce qui déplaît,
On voit ici ce qu'on souhaite.
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