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Critique de GeckoLogique
Les onze albums de Philippe Foerster paru chez Fluide Glacial sont relativement peu connus et leur accès a été rendu difficile par l'arrêt des éditions Fluide.
Pour ceux qui n'ont pas la chance de connaître, ces albums se présentent comme des recueils de courtes histoires dont les chutes inattendues (et souvent fatales) rappellent un peu les nouvelles fantastiques ou macabres que l'on pouvait lire dans les pulps américains.
Esthétiquement, le style de dessin est inimitable, tout en magnifiques aplats noirs mettant en scène des personnages et des décors déformés à la manière de certains films de Tim Burton.
D'un point de vue scénaristique, les histoires sont absurdes, élégamment violentes, sombres, drôles et macabres (toutes ces caractéristiques n'étant pas représentées en proportions égales d'une histoire à une autre). Elles tirent leur racine dans un grand nombre de cultures populaires (légendes, mythes, inconscient collectif) ou dans des univers quotidiens déformés jusqu'à la rupture.
Que l'auteur soit français m'a vraiment surpris car je n'avais jamais eu l'occasion d'observer, à l'époque (il faut replacer ça dans le contexte des années 80), ce type de récits ailleurs que dans la bande dessinée étrangère.
Dès la première lecture j'ai été séduit par le style graphique et narratif de ces oeuvres courtes (mais intenses), bien que la qualité soit parfois inégale : il y a de l'excellent mais aussi juste du bon.
Du plombier revenu d'entre les morts au crocodile doté de pouvoir psychiques en passant par le psychopathe collectionneur de dentiers, "Hantons sous la pluie" est un album hétéroclite que je recommande à tous.
Pour ceux qui n'ont pas la chance de connaître, ces albums se présentent comme des recueils de courtes histoires dont les chutes inattendues (et souvent fatales) rappellent un peu les nouvelles fantastiques ou macabres que l'on pouvait lire dans les pulps américains.
Esthétiquement, le style de dessin est inimitable, tout en magnifiques aplats noirs mettant en scène des personnages et des décors déformés à la manière de certains films de Tim Burton.
D'un point de vue scénaristique, les histoires sont absurdes, élégamment violentes, sombres, drôles et macabres (toutes ces caractéristiques n'étant pas représentées en proportions égales d'une histoire à une autre). Elles tirent leur racine dans un grand nombre de cultures populaires (légendes, mythes, inconscient collectif) ou dans des univers quotidiens déformés jusqu'à la rupture.
Que l'auteur soit français m'a vraiment surpris car je n'avais jamais eu l'occasion d'observer, à l'époque (il faut replacer ça dans le contexte des années 80), ce type de récits ailleurs que dans la bande dessinée étrangère.
Dès la première lecture j'ai été séduit par le style graphique et narratif de ces oeuvres courtes (mais intenses), bien que la qualité soit parfois inégale : il y a de l'excellent mais aussi juste du bon.
Du plombier revenu d'entre les morts au crocodile doté de pouvoir psychiques en passant par le psychopathe collectionneur de dentiers, "Hantons sous la pluie" est un album hétéroclite que je recommande à tous.
