Aux portes de l'Eternité est le troisième et dernier tome de cette saga dite du siècle. Je l'ai trouvé moins dynamique que les autres et je m'en suis assez rapidement lassée (500 pages lues sur 1280). La multitude de personnages qui ne me dérangeait pas auparavant a commencé à poser problème. Il fallait se souvenir d'où venait untel ou untel et au bout d'un moment, j'ai abandonné cette gymnastique cérébrale qui se répétait trop souvent et me donnait mal au crâne. J'ai essayé de faire comme si le passé des personnages n'était pas si important mais ce n'était pas si simple.
Étrangement, dans les autres tomes, les événements se succédaient assez rapidement et les enchaînements étaient fluides. Là, je ne voyais plus la fin de cette manifestation pacifique pour les droits civiques aux Etats-Unis. Je trouvais que certains personnages montaient l'échelle sociale trop facilement et que le souci du détail que
Ken Follett avait toujours respecté devenait bancal.
J'avais pas mal d'attente sur ce roman : je voulais voir comment
Ken Follett traitait le Mur de Berlin, la reconstruction de ce monde d'après-guerre et l'évolution politique et économique. Je n'ai pas eu assez d'éléments à me mettre sous la dent. Peut-être aurais-je dû attendre davantage et lire encore quelques pages…
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