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Critique de H0rage
Qui n'a pas entendu parler d'Anne Frank ? Voici une adaptation graphique de son tristement célèbre Journal.
Ouvrage de commande (par le Anne Frank Fonds), c'est Ari Folman (Valse avec Bachir) qui s'y colle. L'exercice aurait pu se révéler vraiment casse-gueule, mais grâce au talent des auteurs, c'est une réussite. D'une grande fidélité, ce roman s'ouvre le 12 juin 1942, Anne fête ses 13 ans, et se termine par la dernière lettre du Journal datée du 1er août 1944. Un épilogue nous permet de savoir ce qu'il est advenu des personnes évoquées (des 8 clandestins de “l'Annexe”, seul le père de Anne survivra à la déportation).
Les auteurs se sont efforcés de respecter l'esprit du Journal et au niveau du fond, et au niveau de la forme : les scènes de la vie quotidienne, le portrait des différents personnages “croqués” par Anne avec beaucoup d'humour, mais aussi une touche d'onirisme parfois …
Plus le roman avance, plus le texte s'allonge également : les auteurs choisissent alors de livrer des extraits du journal tels quels, leur transposition en dessin relevant de l'impossible tant ils sont conceptuels.
Me viens alors à l'esprit une question : pourquoi donc adapter l'inadaptable ? Certes j'ai passé un bon moment, et les auteurs ont fait un gros travail. Mais finalement, rien ne remplace la lecture du Journal. Volonté de faire découvrir à de jeunes lecteurs (à une époque où ils ne lisent plus, comme stipulé dans la note des auteurs en fin d'ouvrage) l'univers de cette jeune fille incroyablement mûre et promise à un brillant avenir ? de leur donner envie d'aller se plonger, à la fin de la lecture du roman graphique, dans la lecture du Journal ?
Exercice réussi, certes, mais qui se heurte aux limites de l'adaptation. Cependant , je brûle d'envie de relire le Journal d'Anne Frank maintenant, c'est malin ! Gageons donc que l'objectif est atteint :)
Ouvrage de commande (par le Anne Frank Fonds), c'est Ari Folman (Valse avec Bachir) qui s'y colle. L'exercice aurait pu se révéler vraiment casse-gueule, mais grâce au talent des auteurs, c'est une réussite. D'une grande fidélité, ce roman s'ouvre le 12 juin 1942, Anne fête ses 13 ans, et se termine par la dernière lettre du Journal datée du 1er août 1944. Un épilogue nous permet de savoir ce qu'il est advenu des personnes évoquées (des 8 clandestins de “l'Annexe”, seul le père de Anne survivra à la déportation).
Les auteurs se sont efforcés de respecter l'esprit du Journal et au niveau du fond, et au niveau de la forme : les scènes de la vie quotidienne, le portrait des différents personnages “croqués” par Anne avec beaucoup d'humour, mais aussi une touche d'onirisme parfois …
Plus le roman avance, plus le texte s'allonge également : les auteurs choisissent alors de livrer des extraits du journal tels quels, leur transposition en dessin relevant de l'impossible tant ils sont conceptuels.
Me viens alors à l'esprit une question : pourquoi donc adapter l'inadaptable ? Certes j'ai passé un bon moment, et les auteurs ont fait un gros travail. Mais finalement, rien ne remplace la lecture du Journal. Volonté de faire découvrir à de jeunes lecteurs (à une époque où ils ne lisent plus, comme stipulé dans la note des auteurs en fin d'ouvrage) l'univers de cette jeune fille incroyablement mûre et promise à un brillant avenir ? de leur donner envie d'aller se plonger, à la fin de la lecture du roman graphique, dans la lecture du Journal ?
Exercice réussi, certes, mais qui se heurte aux limites de l'adaptation. Cependant , je brûle d'envie de relire le Journal d'Anne Frank maintenant, c'est malin ! Gageons donc que l'objectif est atteint :)
