J'ai entendu
Sophie Fontanel sur une radio publique (France Inter) un matin vers 9 heures. Et l'échange avec le journaliste (que j'écoute volontiers, il a officié sur canal +, yeux bleus, voix grave)) m'a interpellée. J'ai donc commencé par
Grandir qui est le premier, logique.
Pour moi ce n'est pas un roman. Un témoignage plutôt, mais cela n'enlève rien à sa qualité et à sa valeur, au contraire.
Sa construction et son écriture correspondent à la respiration de l'auteur, témoin. Des petites touches, un chapitre correspond à une page recto verso. Des phrases courtes, précises, rapides, nettes. La respiration de quelqu'un qui retient sa respiration en observant la mort s'installer sur sa mère. Mettre des mots sur l'indicible. La mort. La disparition. La suppression. Mais
Sophie Fontanel garde le sourire et nous le gardons avec elle, et c'est là sa force ou la force de son écriture.
Un beau témoignage.
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