>
Critique de LoupAlunettes
Un titre comme celui-ci est souvent utile pour une école, une classe, lorsqu'arrivent de nouveaux élèves (dont les parents sont des réfugiés politiques) et qu'il faut les intégrer au mieux parmi les autres, en exposant avec tact la raison de leur déménagement et leur parcours compliqué.
Ce qui fera la grande force de ce récit, hormis l'incroyable retrouvaille chat/maitresses et les illustrations chouettes de Sandrine Thommen qui donneront au chat Habibi un air facétieux en couverture (traduit "mon chéri" en arabe), c'est son fait authentique.
Bien important pour les écouteurs d'histoire : non seulement ce qui est raconté peut arriver pour de vrai et cela fera réfléchir mais en plus, cette histoire toute entière s'est vraiment passée.
Incroyable !
Les enfants devraient être touchés par le lien fort créé entre la famille de Samarkand, la propriétaire d'Habibi, et ce chat.
C'est un membre de la famille à part entière.
Ce déchirement donc (même si c'est un animal), de l'avoir perdu lorsque la famille aura dû se sauver pour des raisons à découvrir à niveau de jeunes enfants.
Une bonne dose d'émotion, quand un jeune homme le leur rapportera.
Cela s'est passé sur le long chemin de l'Irak à la Norvège.
Un trajet semé d'embûches et où Habibi aura connu une odyssée traitée sans pathos inutile pour le jeune public, débarquant sur l'île de Lesbos, passant par la Turquie, prenant le train même, jusqu'à la nouvelle maison de Samarkand en Norvège cette fois.
L'adaptation de l'auteure Elise Fontenaille se montrera plein de tact et subtile, abordant habilement en fond le problème des femmes irakiennes non libres et du niqab, du choix religieux et du déracinement.
Le récit ne diabolisera pas la culture irakienne, on le voit à la fin avec Samarkand ouvrant son restaurant de spécialité en Norvège, il ne diabolisera pas non plus la religion, Samarkand faisant le choix humble de se voiler les cheveux sans autres excès.
Dans cette histoire, il y aura un après (heureusement), une seconde chance, avec de nouveaux projets pour une femme veuve, mère de quatre filles sans ressources, dans un pays différent du sien pour Samarkand.
Le bonheur retrouvé, il nous sera présenté avec plus de légèreté par l'angle du chat, qui sera heureux de retrouver une famille qui aura su aller de l'avant mais qui l'attendait aussi.
Les choses et les gens ne se remplacent pas facilement (même les adorables chats de la famille).
Un titre touchant et dignement mené.
Ce qui fera la grande force de ce récit, hormis l'incroyable retrouvaille chat/maitresses et les illustrations chouettes de Sandrine Thommen qui donneront au chat Habibi un air facétieux en couverture (traduit "mon chéri" en arabe), c'est son fait authentique.
Bien important pour les écouteurs d'histoire : non seulement ce qui est raconté peut arriver pour de vrai et cela fera réfléchir mais en plus, cette histoire toute entière s'est vraiment passée.
Incroyable !
Les enfants devraient être touchés par le lien fort créé entre la famille de Samarkand, la propriétaire d'Habibi, et ce chat.
C'est un membre de la famille à part entière.
Ce déchirement donc (même si c'est un animal), de l'avoir perdu lorsque la famille aura dû se sauver pour des raisons à découvrir à niveau de jeunes enfants.
Une bonne dose d'émotion, quand un jeune homme le leur rapportera.
Cela s'est passé sur le long chemin de l'Irak à la Norvège.
Un trajet semé d'embûches et où Habibi aura connu une odyssée traitée sans pathos inutile pour le jeune public, débarquant sur l'île de Lesbos, passant par la Turquie, prenant le train même, jusqu'à la nouvelle maison de Samarkand en Norvège cette fois.
L'adaptation de l'auteure Elise Fontenaille se montrera plein de tact et subtile, abordant habilement en fond le problème des femmes irakiennes non libres et du niqab, du choix religieux et du déracinement.
Le récit ne diabolisera pas la culture irakienne, on le voit à la fin avec Samarkand ouvrant son restaurant de spécialité en Norvège, il ne diabolisera pas non plus la religion, Samarkand faisant le choix humble de se voiler les cheveux sans autres excès.
Dans cette histoire, il y aura un après (heureusement), une seconde chance, avec de nouveaux projets pour une femme veuve, mère de quatre filles sans ressources, dans un pays différent du sien pour Samarkand.
Le bonheur retrouvé, il nous sera présenté avec plus de légèreté par l'angle du chat, qui sera heureux de retrouver une famille qui aura su aller de l'avant mais qui l'attendait aussi.
Les choses et les gens ne se remplacent pas facilement (même les adorables chats de la famille).
Un titre touchant et dignement mené.
