J'ai entendu parler pour la première fois de L.R des Forets à l'occasion de la diffusion TV dans les années 90 de la formidable collection Un siècle d'Ecrivains conçue par le journaliste
Bernard Rapp.
Pour cette première (et tardive) incursion dans cette oeuvre plutôt singulière, j'avoue être resté clairement extérieur à ce qui m'a semblé relever en apparence , d'une expérience Oulipienne , de briser comme au Théâtre, le Quatrième mur dans ce souci presque programmatique et annoncé de susciter ici , l'ennui et le désintérêt chez le lecteur en créant du vide de sens par le trop-plein de l'expression. Manque pour autant dans
le Bavard, la poésie et l'émotion qui au delà de la contrainte formelle surgissent et tapissent par exemple, les livres de Perec, et qui ne laisse la place dans ce livre qu'a une logorrhée que j'ai ressenti comme un peu froide et artificielle.
Mériterait cependant une seconde lecture