Citations sur La Saga d'Héloïse, l'apothicaire, tome 2 : Le piège de verre (17)
Le tissu se déchira brusquement et les beaux seins blancs d'Héloïse jaillirent, semblant un instant capter toute la pâle clarté de la lune.
On aurait dit que ce maudit pays se diluait pour mieux résister à ses envahisseurs.
Suite à la découverte d'une attaque surprise des Espagnols : "- Tu as sans doute raison. Quel est ton plan d'attaque ?
L'intrépide chevalier [Bayard] dégaina son épée et sa dague et adressa un sourire ironique à son camarade.
- Une tactique ? Eh bien ! Que dirais-tu de foncer dans le tas ?"
Ils arrivèrent à l’heure brune, entre chien et loup. Par cette première journée neigeuse de Novembre.
p 90 Contre la teigne
Héloïse entreprit de confectionner en premier lieu une solution aux vertus antiseptiques et propre à lutter contre les démangeaisons.Pour refaire elle réalisa une infusion de capitules de camomille et de feuilles de laurier. Puis elle broya des racines de bardane dans un petit moulin afin d'obtenir une farine grossière dont elle réalisa la finition u mortier. Dans un second temps, elle s'attaqua au traitement proprement dit en élaborant un onguent pour le cuir chevelu, à base de scille et de poix claire diluées dans de l'huile d'amande douce. Tout en travaillant à la juste composition de cette préparation, elle ne put s'empêcher de sourire en songeant que l'épouse du bailli, une matrone aux manières affectées, ferait sans doute grise mine quand Auréle devrait lui annoncer que la cure complète nécessitait également l'application quotidienne, sur les cheveux, d'une poudre de crottes de chèvre calcinées.
p 147 Héloïse fit boire à cette dernière une infusion d'Ulmaire et de petite centaurée pour combattre l'accès de fébrile. Puis elle élabora un cataplasme à base de moutarde noire, de thymie d'huile de concombre. Appliqué au niveau des ganglions enflammés, celui-ci permettrait de réduire et d'éliminer les mauvaises humeurs. Enfin elle confia un flacon renfermant un élixir à base de graines de pavot et de jusquiame.
Il estimait que les médicaments ne servent qu’à soutenir la nature dans sa tâche, mais ne peuvent jamais se substituer à elle.
Son père lui avait transmis non seulement les secrets de son métier, mais aussi et surtout le goût de la liberté. Quelles que soient les circonstances, elle entendait agir en femme indépendante et peu soucieuse des convenances.
Elle est d’une beauté sans pareille et ses yeux pétillent d’intelligence, continuait Bayard d’une voix songeuse, sans même prendre garde à l’interruption de son compagnon. Ses lèvres sont des coquelicots épanouis, ses cheveux ont la rousseur des blés dans les lueurs du couchant, son rire ressemble au ruissellement cristallin d’une cascade.
"Montrer pour mieux dissimuler, masquer pour mieux dévoiler. C'est en cela que réside l'habileté suprême. Je favorise un complot, je persuade les auteurs qu'ils sont responsables de la mort du roi, puis je les livre à la justice..."