Citations sur La Saga d'Héloïse, l'apothicaire, tome 3 : Le disparu de .. (15)
— Jamais je n’aurais pensé connaître, un jour, pareil bonheur, murmura-t-il à son oreille lorsque, blottis dans les bras l’un de l’autre, ils tentèrent de reprendre souffle après ce premier embrasement. Cent fois, j’ai cru mourir avant de t’avoir revue.
— Tu m’as tellement manqué, mon amour. Pas un jour ne s’est écoulé, durant toutes ces années, sans que je cesse un instant de t’appartenir.
Elle vit les rides, les marques sur la peau brune, mais aussi les blessures invisibles, plus profondes, qui se laissaient entrevoir au plus secret de ses prunelles.
La peur et l'amour sont deux compagnons inséparables. Ils ne vont jamais l'un sans l'autre, car s'éprendre d'un autre être, c'est se condamner à le perdre un jour.
- Les guerres éprouvent les plus endurcis mais lui n'a guère changé. Plus que jamais sans peur et sans reproche. Il reste fidèle en amitié et généreux dans l'action. Sa bravoure fait l'admiration de tous.
À propos du chevalier Bayard : " Les guerres éprouvent les plus endurcis, mais lui n'a guère changé. Plus que jamais sans peur et sans reproche. Il reste fidèle en amitié et généreux dans l'action. Sa bravoure fait l'admiration de tous."
Héloïse, qui ne supportait guère qu'on parlât d'elle en sa présence comme si elle ne comptait pas, ne put se retenir d'intervenir:
– Je crois pouvoir affirmer que mes connaissances et mon application réussiront bien mieux que la vaine agitation de bien des hommes que leurs préjugés aveuglent.
- Précisément, répliqua Héloïse sans se laisser démonter. Si la faculté de Paris était à la pointe des progrès médicaux, la chose serait bien connue de tous. Or, il me semble qu'elle brille surtout par son obstination à repousser toute nouvelle théorie qui ne serait pas conforme aux écrits d'hommes ayant vécu il y a plus de mille ans.
- Que peut devenir un batelier imprudent, sinon un noyé des plus présentable.
" - Lutter pour ses convictions, cela n'est point trahir, répondit la jeune femme"
"Ils roulèrent alors au milieu des draps en désordre, comme deux amis opposés en un simulacre de lutte, tant il est vrai que les choses de l'amour peuvent parfois mimer les plus sauvages affrontements, alors même que la mort reçue et donnée y est la plus douce et la plus enviable des félicités."