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Critique de lecassin


Après la déception à la lecture de « Poète et paysan », je me lance quand même dans celle de « Mon denier cheveu noir ». Bien m'en a pris : un petit opus – ça se lit en deux heures – où l'on retrouve la verve de Jean-Louis Fournier, son cynisme, son détachement …

En fait, un petit bouquin sur un sujet qui nous préoccupe tous, plus ou moins et plus ou moins consciemment : la vieillesse et la mort. Alphonse Allais nous l'avait déjà fait remarquer : « La mort est un manque de savoir-vivre »… Jean-Louis Fournier nous propose une série d'aphorismes du même genre dont une demi-douzaine nous indique – « Vous savez comment on s'aperçoit qu'on vieillit ?... » – les symptômes de l'apparition sournoise de la vieillesse ; aphorismes qui ponctuent une série de chroniques sur l'art de plus ou moins bien vieillir.

Je sais, la recette Fournier est toujours la même… Mais j'avoue qu'ici, elle m'a touché… C'est mieux ficelé que « Poète et paysan »… A moins la raison ne soit que le thème abordé cette fois me concerne plus que d'autres. Méfiance… Je vais m'empresser de mettre en pratique le conseil de Fournier : « N'allez plus aux enterrements de vos amis, vous allez vous faire repérer » …

« La camarde qui ne m'a jamais pardonné,
D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez,
Me poursuit d'un zèle imbécile… »
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