L'auteur est née en 1950. Et pourtant ce roman donne l'impression d'une rédaction d'ado. Des bouts de souvenirs d'enfance sans intérêt. Ou bien elle fait déplacer le gardien pour des WC bouchés, je cite : « gênée à l'idée de lui demander d'évacuer mon urine, mais soulagée que ce ne fût pas pire. » … Je continue à citer « Chacun se retrancha dans un silence sibérien. Quinze minutes s'écoulèrent avant qu'il ne parvienne à extraire un tampon de la cuvette. Un tampon qui ne m'appartenait pas. » Bon aucun suspens, c'est celui de sa copine qui était chez elle. L'histoire ? Une famille de barges, dont la narratrice petite fille a été élevée avec sa soeur, un singe qui a disparu brusquement. S'ajoute une façon d'interpeller le lecteur désagréable. Je sature à la page 142. Encore un roman primé qui serait à mettre dans la cuvette et à tirer la chasse d'eau afin d'oublier les mauvais relents d'écriture.
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