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Citations sur Le Christ Cosmique (19)

Je dédie ce livre à tous les enfants, y compris à celui qui joue, rit et pleure en chaque adulte. Je dédie ce livre à tous ceux qui soignent et consolent l'enfant souffrant à l'intérieur d'eux-mêmes, qui aident leurs prochains à vivre leurs rêves jusqu'au bout et cherchent à transmettre à la génération suivante une terre aussi merveilleusement belle, vivante et variée que celle qu'ils ont reçue en héritage des générations précédentes.
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Just to be is a blessing. Matthew Fox se plaît à citer cette phrase d’Abraham Heschel qui, dans sa concision, résume à elle seule l’orientation de toute son œuvre. Finie pour chacun d’entre nous la vague culpabilité d’être venu au monde : «  Le seul fait d’être est une bénédiction. » Nous n’avons pas à rougir mais à nous réjouir d’exister !
(page 10 - Préface de Bernard Besret)
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L’empire de la Raison rejette le mystère et confine la mystique aux états de conscience extraordinaires à la périphérie des choses
Il repose le Christ cosmique loin des lumières rassurantes du raisonnement logique.
On voit bien dans cette désaffection comment un élément de culture, ici la philosophie des Lumières, peut exercer une influence prépondérante sur la spiritualité.
L’Occident chrétien était devenu trop étranger à sa propre spiritualité de la création pour résister aux efforts de la société laïque visant à éliminer la cosmologie du Christ universel.
(page 119)
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Que veut dire le mot « mystique » ? Commençons notre exploration par la signification étymologique de ce terme.
« Mystique »vient du grec mystikos, qui semble avoir originellement deux significations : « fermer les sens » et « entrer dans les mystères ». Ces deux significations sont liées parce que l’on est d’autant plus ouvert aux mystères que l’on sait, paradoxalement, fermer les sens (c’est-à-dire cesser de se projeter et d’avoir l’esprit ouvert).
(page 61)
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La spiritualité de la création, par contre, ne s’adonne pas aux plaisirs délétères de la « mortification des sens » car pour elle la passion, le corps, les sens et la sensualité font partie du don gratuit de Dieu, de la grâce originelle, qui suscite naturellement en nous un profond sentiment de gratitude et de révérence : aucun regret d’être incarné, aucun besoin de punir ou de contrôler le corps, aucun besoin d’avoir la « maîtrise » de tout et de tous. La compassion est l’énergie fondamentale et la norme morale qui sous-tend cette tradition mystique.
(page 63)
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Le Cosmos (…) est, fondamentalement et premièrement, vivant.
Toutes les fibres du Réel convergent, sans se confondent, en un Christ à la fois personnel et universel (Teilhard de Chardin)
(page 195)
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Quand la dictature de la Raison et l’idéologie patriarcale eurent banni la conscience mystique, le pouvoir de l’imagination et l’intuition cosmologique, la doctrine du Christ cosmique n’eut plus aucun droit de cité.
Si l’humanité peut survivre en vase clos, fermée à toute cosmologie, pourquoi aurait-elle besoin de rechercher un quelconque Seigneur de l’univers ?
Si l’esprit humain a dépassé le stade primitif du mysticisme, que ferait-elle d’un Christ cosmique ?
(page 119)
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« la joie est l’acte le plus noble de l’homme » Thomas d’Aquin.
(page 295)
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L’agonie de l’esprit de compassion
Le terme hébreu désignant la compassion est tiré du mot signifiant matrice, utérus.
L’amour qui sort des entrailles, l’amour maternelle, l’amour créateur sont englobés dans la notion de compassion.
Lorsque Jésus recommande : « Montrez-vous compatissants, comme votre Créateur dans les cieux est compatissant » (Lc : 6,36), son enseignement s’inscrit explicitement dans une révélation maternelle de la divinité.
Il a choisi dans la tradition juive les éléments les plus maternels : les paroles de sagesse et l’appel à la compassion.
Cette invitation à la maternité divine défiait gravement le système religieux de son temps.
(page 52)
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Le mystique a rencontré le néant et l’obscurité
La mystique nous fait contempler non seulement la formidable beauté de ce qu’on peut voir à la lumière du jour mais aussi les profondeurs de ce qu’on voit, ou plutôt de ce qu’on ne voit pas, dans les ténèbres.
Nicolas du Cues parle de cette obscurité que les beaux savants au cerveau gauche hypertrophié ne peuvent pénétrer ; il dit que « les savants sont handicapés car ils ont peur d’entrer dans le noir.
La raison craint et fuit ce qui est sombre.
Comme elle évite les ténèbres, elle ne peut parvenir à la vision de l’invisible » (NC, 64).
(page 95)
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