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Citations sur Tyack & Frayne, tome 2 : Les Disparus de Falmouth (5)

« – Vous… le sentez ? Je… Je passe aussi la plupart de mon temps ici. Je suis tellement soulagée ! Mais aussi terrifiée… Qu’est-ce que c’est que ce truc ?
– C’est ce que je suis venue découvrir.
Lee prit la tasse de thé qu’Anna avait servie et la tendit à Gideon.
– Quant à vous deux, l’équipe technique, vous n’êtes pas censés m’influencer. Bravo !
Anna prit l’air embarrassé.
– Oui. Désolée. Je ne sais pas, Lee… Cette fois, je crois que je voulais te préparer.
– Et nous en sommes reconnaissants, lui assura Gideon.
Il se dit que si on avait déjà parlé de lui près des fontaines à eau, il n’y avais plus grand chose à cacher, alors il mit la main sur l’épaule de Lee.
– Tu as eu une expérience difficile hier. Si c’est aussi pénible que ça ici, tu es sûr de vouloir t’y attaquer maintenant ?
Lee se retourna et le regarda. Son expression était si tendre, si ouverte, que Gideo dut s’empêcher de l’embrasser.
– Je suis sûr qu’il suffira d’un peu d’acupuncture, dit-il doucement. Très bien, chasseurs de fantômes sans peur et sans reproche, allons voir ce qu’on trouve. »
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— Mais je suis allée voir un médium à Truro, il a dit qu’il la voyait.

— Et vous l’avez cru ?

— Non. Il a décrit n’importe quoi. Lui a fait dire des choses idiotes, qu’elle était heureuse avec les anges et qu’elle m’aimait. C’était une vraie petite garce, elle n’aurait jamais sorti ce genre de niaiseries, morte ou vive.

— Cela fait des années qu’elle a disparu, n’est-ce pas ?

— Deux ans. C’était une sauvageonne, je n’arrivais pas à la garder à la maison. Elle s’est mise à vivre dans la rue, par ici. La police a dit qu’ils ne pouvaient rien faire pour m’aider, parce qu’elle était adulte, et que les gens qui vivent dans la rue disparaissent tout le temps.

Gideon s’agita sur son siège. "Les couillons comme nous disparaissent par dizaines"… Les SDF, les enquêtes les moins résolues de toutes, dont on ne s’était jamais vraiment occupé de toute façon. Il attendit, comme tous les spectateurs, que Lee la réconforte. S’il n’avait aucun signe d’elle, la fille était peut-être en vie… mais il ne dirait jamais une chose pareille, même s’il le croyait, pas sans des preuves solides. Pas de faux espoirs…
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— D’habitude, j’essaie de faire passer le travail avant le plaisir, dit Gideon d’un ton endormi, mais avec toi je trouve ça difficile.

Lee roula sur lui. La présence de son corps nu et mince dans ce lit restait un miracle pour Gideon, qui perdit une fois de plus le fil de sa pensée. Lee sourit malicieusement.

— De quel travail parlez-vous, monsieur le policier ?

— Du tien, si ça ne te gêne pas que je m’en mêle.

— J’aime quand tu t’en mêles.

— Oh je sais, espèce d’insatiable bête de sexe. La dame du restaurant. Je peux te demander ce qu’elle voulait ?

— Bien sûr. Mais raconte-moi d’abord ce que tu as trouvé sur ma pêche étincelante. Tu as réussi à parler aux employés ? — Eh bien, ils ont compris que j’étais policier, mais pas du coin. Alors j’ai eu le droit à toute une histoire, comme quoi le poissonnier du bout de la rue achète son poisson à un pêcheur qui ne respecte pas les quotas. C’est probablement juste une histoire de rivalité commerciale, mais j’en parlerai aux gars de Falmouth. C’est tout. Rien d’inquiétant.
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Ils descendirent sur la plage. Au début, ils marchèrent comme de bons amis, rien de plus que ça : Lee restait à distance prudente. Gideon n’était peut-être pas prêt à faire l’amour sur la plage, mais il était vrai que le vieux Frayne ne lui avait pas inculqué les bonnes craintes. Il n’y avait rien de privé à montrer à quelqu’un qu’on l’aimait. Maladroitement, il passa le bras autour de la taille de Lee. Pendant quelques pas, ce fut difficile, pataud, puis Lee lui adressa un regard de plaisir surpris et ils trouvèrent leur rythme.
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— Il y a quelque chose de froid en cet homme. Pas une présence, une absence. Quelque chose a tenté de déloger son âme éternelle. Et, présence ou absence, je ne le permettrai pas dans la maison de Dieu. Lee Tyack, je vous l’ordonne, saisissez-vous de ma force et de celle de mon frère et rejetez le Mal !
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