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Critique de jeunejane


Une dame âgée de 79 ans est sauvagement assassinée avec un marteau dans son pavillon de banlieue entouré d'une zone commerciale et industrielle.
Elle confectionnait des sachets de lavande ce jour-là. Elle se promenait souvent autour de sa maison dans la seule zone verte qui restait et parlait à peine à ses voisins, juste ce qu'il fallait.
Par contre ses fils et ses petits-enfants étaient très proches d'elle. Ils faisaient tous partie de l'église évangélique et s'y rendaient chaque dimanche.
C'est d'ailleurs ainsi que son fils a été intrigué de son absence.
Selon la police, elle a été littéralement massacrée.
L'enterrement a lieu plusieurs semaines plus tard quand le corps a été restitué à la famille. Dans l'église, une dame au manteau bleu noir. C'est la soeur de la victime : Irène Frain.
La victime, c'est Denise, sa soeur aînée et sa marraine.
Quand on a lu ses précédents romans, on connaît Denise et ici, on apprend plus d'éléments sur elle.
Elle était surdouée, avait fait des études à la fac mais malheureusement faisait des crises maniaco-dépressives depuis la fac. Elle s'était mariée et avait eu deux garçons. Ses crises avaient cessé vers l'âge de 40 ans quand elle avait commencé à fréquenter l'église évangélique;
Irène ne l'avait plus revu depuis ses crises mais elle avait beaucoup compté dans son enfance. Denise avait constitué un exemple pour elle. Elle était sa marraine. On la voit sur la photo de couverture en train de serrer le bras de Denise.
Irène est soudain prise de colère devant ce silence.
Silence des enfants.
Silence de la police, de la justice. Les deux sont appelés le mastodonte par l'auteur.
Elle craint" les males morts" comme elle les nomme, la hantise de morts brutales, violentes revenant tourmenter les vivants. J'ai moins aimé ce passage sortant des limites pour moi.
Elle va voir un avocat pour faire avancer les recherches. Tout ce qu'on apprendra, c'est qu'il y a eu plusieurs agressions de ce genre dans le bourg mais l'attaquant ne sera pas identifié.
Le récit est très bien décortiqué et analysé. Irène n'hésite pas à s'impliquer. Quand elle prend de la distance, elle redevient la dame au manteau bleu noir.
J'ai apprécié la façon qu'elle a de nommer les agresseurs par "ils" et les témoins ou les curieux par "on".
Un récit de qualité, tout à fait digne d'intérêt, insécurisant parfois.


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