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Critique de Berloup


Il y a une grave confusion que je ne sais comment corriger dans cette page. Elle confond deux éditions poche radicalement différentes. Celle du "livre de poche" 1990, traduction Harf-Lancner (qui n'a rien à voir avec Françoise Morvan !), et celle d'un poche des éditions Babel, traduction Françoise Morvan.

Or la traduction Harf-Lancner me parait d'une grande platitude. Sans comparaison avec celle - respectueuse du rythme poétique (octosyllabes) et de la rime de l'original - donnée par Seghers dans son anthologie de la poésie française, et sans doute avec celle de F. Morvan, que je n'ai malheureusement pas sous la main. Qu'on en juge par cet extrait du Chèvrefeuille (1 : original, 2 : H-L, 3: Seghers)
1.
D'els dous fu il tut altresi
cume del chievrefueil esteit
ki a la coldre se perneit;
(...)
mes ki puis les vuelt desevrer,
la coldre muert hastivement
e li chievrefueilz ensement.
'Bele amie, si est de nus :
ne vus senz mei ne jeo senz vus !'
2.
Il étaient tous deux
comme le chèvrefeuille
qui s'enroule autour du noisetier
(...)
Mais si l'on veut ensuite les séparer
le noisetier a tôt fait de mourir,
tout comme le chèvrefeuille.
"Belle amie, ainsi en va-t-il de nous:
ni vous sans moi, ni moi sans vous !"
3.
D'eux d'eux il en était ainsi
Comme du chèvrefeuille était
Qui au coudrier se prenait
(...)
Qui les veut après désunir
Fait tôt le coudrier mourir
Et le chèvrefeuille avec lui.
- "Belle amie, ainsi est de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous."
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