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3.8/5 (sur 107 notes)

Nationalité : France
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Carte blanche à André Markowicz et Françoise Morvan (Editions Mesures) - Lectures par Matthew Vanston - dimanche 1er octobre 2023, 17h15-18h15, Château du Val Fleury, Gif-sur-Yvette (Paris-Saclay). Festival Vo-Vf, traduire le monde (les traducteurs à l'honneur)

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Françoise Morvan
Ce qui importe dans un poème, c'est souvent ce qui se dit malgré un sens apparent.

(note sur la traduction des poèmes de Sylvia Plath, Arbres d'hiver)
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Le nationalisme breton fait son apparition au XIXe siècle dans les cénacles légitimistes, non pas en Bretagne, mais à Paris, sous la forme d'une nouvelle chouannerie visant à prendre une revanche sur la Révolution française : comme le rappelle Francis Gourvil, "le "nationalisme breton" n'a aucune racine historique dans la passé lointain de la Bretagne".
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Allège



extrait 2

Cristal de glace au cœur
S’il glisse vers le ciel
Où le traineau de la reine des neiges
Ouvre ses transparences silencieuses

Le jour entier s’ouvre sur l’infini
Mais le livre posé sur l’allège se ferme
Et le voilage ombrant les fougères de givre
Ne laisse à discerner qu’un fin croissant de lune.
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Velours
[...]
Alors reviennent, serrant le cœur, les ruissellements de phlox, de soleils et d’œillets d’Inde assemblés à la veille de l’Assomption devant la terre humide des tombes, et le velours noir qui se plisse autour des fleurs brodées sur le satin est plus parfait encore que la nuit d’août, plus doux que le marbre, plus soyeux que le ventre d’une abeille, et tout cela se tient sans bruit dans l’ombre à senteur de terre et de lait comme une émanation des grands manèges tournants dans l’été.
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ça y est, les voilà partis.
Filez, filez, les petits,
Roulez, boulez, dans l'allée,
Sans savoir où vous allez.
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Moi, crie le blaireau, mon accul, on dit qu'il pue : c'est ridicule !
Ah ! méfiez-vous de la crapule !
La jalousie est sans scrupules !
Ma blairelle et mes blaireautins, tournant leurs gracieux popotins, dorment sans faire de potin, dans petits lits de rotin.
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Et nous donc, bêle le mouton,
Du bon foin sec jusqu'au menton,
On dort, on dîne, en peloton,
De la tata jusqu'au tonton.
On dort, on dîne, on dîne, on dort,
Et puis on s'y remêêêt encore...
Nul effort : que du réconfort :
A la crèche, on bénit son sort !
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Orée
Rêveurs au front léger
Longeant à pas de loup le bord des ombres
Ils glissent doucement vers les orées
Où vont les chercheurs de fleurs de fougère
Puis se fondent sans bruit dans l’abri des feuillages
Et sentent la forêt qui les protège.
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La vieille Renaude est au soleil, assise sur un billot, devant sa maisonnette. Elle est flétrie, ratatinée et ridée, la pauvre femme, comme une figue pendante. Chassant de temps en temps les mouches qui se posent sur son nez, elle boit le soleil, s'assoupit et puis sommeille.
— Eh bien ! tante Renaude, par là, au bon soleil, vous faites un petit somme ?
— Ho ! tiens, que veux-tu faire ? Je suis là, à dire vrai, sans dormir ni veiller... Je rêvasse, je dis des patenôtres. Mais puis, en priant Dieu, on finit par s'assoupir... Oh ! la mauvaise chose, quand on ne peut plus travailler! Le temps vous dure comme aux chiens.
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Quand j'étais enfant, je passais une partie de l'année en Bretagne et l'autre dans une ville de banlieue qui portait un joli nom mais qui était bien laide. C'est-à-dire qu'à la fin des vacances une force inconnue, dont ma grand-mère était l'instrument soupirant et récriminant, rassemblait les bagages, les enfants, les billets de train, engouffrait le tout dans un wagon de tortillard et c'était parti pour des mois d'ennui. Quitter les jouets, les livres cent fois relus, les mûres déjà plus noires, les pommes déjà moins vertes, et les cabanes que d'autres allaient piller, c'était abominable. Mais le pire de tout, c'était de laisser la famille lutin de l'ome sur la fontaine, une famille joyeuse et légère comme l'air, prête à jouer ses tours, fugace et pourtant pas fugitive. Hélas, comment dire quelle joie c'était de se trouver face à un de ces lutins?On savait bien qu'ils étaient là, mais on ne les voyait pas... on se croit seul, on se mettait à chantonner, en plongeant les mains dans l'eau froide, et, là, d'un coup, on levait les yeux, les feuilles riaient. On sautait la haie, on grimpait tout en haut de l'orme et toutes les maisons apparaissaient en bas avec les petites personnes en train d'étendre leur lessive, de fendre leur bois, de repiquer leurs poireaux, de tresser leurs échalotes, de se disputer, de pipeleter à n'en plus finir autour d'un arôme de café qui montait des maisons, vers quatre heure... le monde véritable, c'était celui des lutins, si minuscules et si gigantesques en même temps qu'on ne pouvait pas le regarder dans avoir envie de lui jouer des tours. Mais un jour on fermait les volets on tirait la vieille clé de sa serrure, et c'était fini.
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