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Critique de HORUSFONCK


Franquin, bel artisan et génie de la bande dessinée d'expression française, m'a accompagné depuis mon enfance juqu'à l'adulte que je suis devenu.
Ce dessinateur d'exception, a su évoluer dans son graphisme: de la plume plutôt raide au pinceau inégalable de souplesse.
Après avoir emmené Spirou (créé par Rob-Vel puis continué par Jijé) au pinacle, Franquin s'est concentré sur sa création gaffeuse: Gaston, le garçon de bureau aux presque mille gags.
Et puis, vinrent ces Idées noires, symptôme d'un Franquin immense et fragile d'une dépression chronique et souvent ignorée des lecteurs, tant il est vrai que "le spectacle doit continuer".
Les prémices de ces Idées noires, on les décèle dans QRN sur Bretzelburg, voire - de façon plus éparse - dans le dictateur et le champignon ou le voyageur du mésozoïque.
Après l'éphémère Trombonne illustré, hébergé entre les pages centrales de l'hebdomadaire Spirou, ce fut Fluide glacial qui accueillit ces noirs et atypiques gags.
Ces Idées noires, c'est presque la conclusion du grand-oeuvre d' André Franquin: une bande dessinée qui n'a eu de cesse d'évoluer, de muter et de se moderniser.
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