AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bdelhausse


Lu il y a très longtemps, ce tome ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Comme de juste, je ne me souvenais pas de grand-chose dans les rebondissements. J'y reviendrai.

Le marsupilami s'ennuie au zoo. Les Belges verront sans doute dans les allées et les cages du zoo quelques ressemblances avec le zoo d'Anvers, ancré dans la ville, que l'on aperçoit parfois derrière le mur d'enceinte. Que dire du directeur au look à la Léopold II... Et voyant leur ami à poils dans cet état, Spirou et Fantasio envisage de le ramener en Palombie. Surtout Fantasio, finalement, dont on découvre le grand coeur assorti d'une belle colère.

Mais le marsupilami meurt et est enlevé. C'est donc qu'il n'est pas mort... Ouf !

Le tome est assez linéaire. Donc, Spirou et Fantasio arrive à Magnana (sans doute en Espagne, pas précisé, Franquin faisait de la sorte). Ils croisent le voleurs, qui est footballeur. Et ils retrouvent le marsupilami dans un cirque. Ils croisent aussi Pacôme, le Comte de Chapignac qui va leur donner un coup de main à base de pilules...

Je me souvenais donc de peu... le footballeur, un costaud dans le cirque et le numéro de Spirou et Fantasio, renommés Cam et Léon, dans le cirque. Car ils vont payer de leur personne.

Finalement, si je me souvenais de peu d'éléments, c'est qu'il y a une raison. Ce tome est mineur chez Franquin. Il sort du tome 4 Les héritiers. Sans doute un des meilleurs. Il va entamer La corne du rhinocéros, un Franquin engagé. Ici, il se base sur un scénario de Jo Almo, aka Géo Salmon, aka Jo Salbert, un journaliste qui va maquetter pour Franquin, et travailler avec Jidéhem, Jijé... et passera de Spirou à Tintin (le journal, pas le héros). La rumeur veut que Franquin s'apprêtait à abandonner le marsupilami. C'est l'idée de Jo Almo qui va repositionner l'animal de Palombie dans les personnages incontournables de la série. Rien que pour cela, ce tome doit être respecté. Même s'il n'atteint pas les sommets d'autres tomes.

En chroniquant La mauvaise tête, je louais la science des décors chez Franquin (et son atelier, bien sûr). Ici, les décors ne sont pas si fouillés, ils ne m'ont pas impressionnés de la même manière. Par contre, les mouvements, par exemple lors du match de foot ou lors du tour de Cam et Léon, sont magnifiquement bien rendus. On ne boudera quand même pas son plaisir, même réduit. Un tome sympa.
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}