Citations sur Cher Gabriel (32)
Comment peut-on garder ce qu'on a de bon en soi quand le monde semble récompenser le mal ? C'est une énigme à laquelle trois mille ans de réflexions philosophiques et religieuses ne nous ont pas apporté de réponse -mais peut-être que la réponse se trouve dans le questionnement même.
Parfois tu es en effet si merveilleusement décalé dans tes agissements qu'on ne peut s'empêcher de rire.
Tu es un enrichissement pour ceux qui te connaissent, tu nous sers de rectificatif. C’est un privilège d’apprendre par toi et une joie de ‘enseigner tout ce qui peut t’aider à vivre avec ta propre vulnérabilité et l’ignorance des autres, tout ce qui peut te protéger et renforcer ta conception du bonheur.
Est-ce que tu apprendras un jour à jouer avec les mots, Gabriel ? Le paysage plaisante sans cesse avec nous. Les nuages sont des visages ou des animaux effrayants, mais ils n’arrêtent pas pour autant d’être des nuages ? Ça ne fait rien si de temps en temps tu as envie de boire un cheval ou un pantalon d’eau — le verre ne reste pas moins un verre.
Tu as une mère et une soeur qui aiment fort et sans limites, Gabriel, car Dieu était généreux et dépensier avec l'amour le jour où il les a créées, et tu m'as, moi.
Parfois, on dirait que tu ne regardes les autres que comme des incidents passagers dans les bruits dérangeants du quotidien.
Parfois aussi, nous nous sommes perdus l'un l'autre avec maman, nous nous sommes perdus de vue dans les tourmentes, dans le brouillard du quotidien, dans la brume de l'habitude, dans de nouveaux visages inconnus. Mais nous nous sommes retrouvés et nous sommes rentrés à la maison. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre autre chose que le temps, qui disparaît de lui-même, Gabriel. Celui qui nous reste est trop court.
Parfois aussi, nous nous sommes perdus l'un l'autre avec maman, dans le brouillard du quotidien, dans la brume de l'habitude, dans de nouveaux visages inconnus. Mais nous nous sommes retrouvés et nous sommes rentrés à la maison.
Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre autre chose que le temps, qui disparaît de lui-même, Gabriel. Celui qui nous reste est trop court.
Tu ne le vois pas, mais il y a des larmes dans deux cents paires d'yeux, des larmes de joie, de soulagement, de fierté, et quand tu as fini tes deux strophes, quand on a entendu le dernier accord de guitare et que tu salues le public, l'ovation est comme des coups de tonnerre.
Les gens qui font tellement plus, mais qui disent qu'ils ne font que leur travail, que c'est évident, que c'est une joie, et que bien sûr nous n'abandonnerons pas - ces gens-là ne reçoivent jamais de médailles. Mais notre gratitude brille et scintille, et d'elle ils sont assurés.