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Critique de ClaireLapuyadeAndriot


Salut les passionnés,

-C'est à la fin de la foire qu'on compte les poireaux-

…ET là tu vois, la foire ne fait que (re)commencer !

« C'est un drôle de légume le poireau, vous ne trouvez pas ? Au départ on
le prend pour banal, il pourrait même faire rire. Mais une fois passée cette
première impression, il intrigue. Il interpelle. Il commence d'ailleurs à
faire couler beaucoup d'encre. »

Après les folles péripéties et cavalcades des deux premiers opus où des
destins ont été bouleversés et quelques âmes ont fini par manger les
poireaux par la racine, Sam le Fantôme, Bob le Démon va renaître tel Bill
le Kaiser, individu énigmatique aussi unique que multiple.

Et pourtant, il semblerait que ce soit la fin des poireaux! Comment
diable notre tueur, ce « mystère le mieux gardé de l'Histoire du crime
organisé », envoyé en prison, va-t-il pouvoir se sortir de ce guêpier ?

Je vous le dis cash, je vais pas vous raconter de poireaux, l'incroyable
esprit créatif de notre héros n'a d'égal que celui de son créateur toujours
aussi dingue et atteint de troubles dissociatifs de l'identité…et croyezmoi, la folie est contagieuse !

Réjouissez-vous…ou pas 🤣« le tueur aux poireaux est parmi nous »
et « le fluide de la confiance parcoure (son) épiderme. Comme toujours. » Il
« continue d'avancer sur l'autoroute de (sa) destinée. » Quel culot ! Quel
panache ! Il va falloir vous accrocher, Bill est bien décidé à aller au bout de
ses projets. « Fatalement, assurément, sûrement…le puzzle se construit »
sous nos yeux ébahis.

Bref, vous l'avez compris, les poireaux sont loin d'être cuits…

Dans ce troisième opus, Heckle Freux nous régale d'encore plus de
dialogues, de personnages secondaires : un nouveau reporter perspicace,
des subalternes, des ennemis, des médecins, une jolie brunette picarde, et
j'en passe…

Mais laissez-moi vous présenter le second personnage clé ici présent, le
jeune trentenaire Alexandre Goupil, avocat au barreau de son état, qui se
voit confier l'affaire du Tueur aux poireaux.
Depuis peu à son compte et désireux de gravir les marches de la réussite
professionnelle, ce fin stratège et cogiteur compulsif est motivé comme
jamais.
Comme l'autre face d'une même pièce, il est, à l'image de son client,
confiant, déterminé et impatient. Fini les affaires lisses qu'il empilait, il
va être servi cet homme de principe… Ah pauvre Alex, mais que vas-tu
faire dans cette galère ?!…
Cher Alex et ses ponctuations anglophones, what a cutie ! I just love it !

Les dés sont jetés, l'histoire va rentrer dans l'Histoire avec « des plans
machiavéliques » en veux-tu, en voilà, « à plusieurs tiroirs », « aussi
démoniaques que précis ». Et retenez que « le mal existe, mais pas sans le
bien, comme l'Ombre existe, mais pas sans le poireau. » (Le bonjour
d'Alfred:))

Dans cette épopée rocambolesque, jubilatoire, passionnante, stimulante,
où nous mèneront les circonvolutions du cerveau aiguisé de Bill ? Comme
un enfant, un étonnement constant nous suit. Surprises et
innombrables questionnements s'enchainent.

Et quand un exceptionnel Tueur aux poireaux rencontre un avocat au
coeur d'artichaut, let's go, c'est un signe du destin, il est temps de se
mettre au vert les amis !!😜

Où Bill passe, le monde trépasse, les autorités sont dans l'impasse,
faudrait qu'elles se décarcassent, car l'empereur, dans ses manches, a
plus d'un tour de passe-passe.😎

Comique de situation, masques, méprises, quiproquos, ces jeux que
l'auteur instaure entre les attentes des personnages et celles du lecteur,
tout au long du récit, fleurent bon le théâtre, et foi de poireau imaginaire,
Jean-Baptiste serait fier de lui. Quel plaisir immense pour nous lecteurs,
complices de ces extravagantes manigances.

Les expressions françaises les plus courantes et/ou anodines deviennent
des codes à décrypter et le Kaiser est là pour n'en laisser passer aucune !

Comment distinguer le génie de la folie si voisines et qui, comme chacun
s'accorde à le dire depuis Aristote, vont parfois de paire ?…

Laissez-vous emporter dans cette narration source de créativité poétique,
génératrice d'un univers singulier, qui dans son élan spontané et
subversif, anéantit les codes de la raison et de la cohérence auquel nous
sommes habitués.

Non content d'utiliser des punchlines qui tuent, des
analogies et du vocabulaire fort bien trouvés, cher Heckle, tu nous fais
encore délicieusement réviser nos classiques du cinéma et nous inities à
de la super Zique.

Pu****, merci pour cette aventure où il ne manque aucun ingrédients.
J'ai versé ma p'tite larme tout en ayant le sourire jusqu'aux oreilles et en
m'étouffant à moitié d'émotion et/ou de rire, je ne sais plus, sur ton
épilogue juste incroyable… pour une histoire incroyable… pour une saga
incroyable !!!
À deux chapitres de la fin, je ne tenais plus en place, transpirant ,me
rongeant les ongles, QUOI, mais COMMENT, ça ne peut pas être la
fin ?!?!! AaaHhhh il doit manquer des pages à mon exemplaire, ce n'est
pas possible, or is it ?!?:)
Je suis triste d'avoir fini. Tes poireaux, c'est comme la soupe du Glaude,
« ça vous fait même des gentillesses dans la tête. Tu veux qu'chti dise, ça
rend meilleur. »

Oui, « une nouvelle page (vient) de s'écrire, elle (restera) inoubliable. »

Merci Arnaud, de m'avoir incluse à cette folle aventure en tant que Beta lectrice, et bravos, no bullshit, tu as travaillé du poireau comme
personne ! Merci aussi à ton cher Jeckle « Ozh » Freux qui nous offre une préface juste parfaite, sans oublier Gib et sa , une nouvelle fois, superbe couverture…La la la quelle régalade :))🙏

Les amis, je vous laisse avec un dernier détournement (merci Léonard):
« Les détails font le poireau, et le poireau n'est pas un détail. »

… et une petite citation :
« Il délire, mais sa théorie ne manque pas de méthode. » -
William Shakespeare.

Bonne lecture à tous 📕)))

🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥

🧁Et maintenant, c'est l'heure du dessert🧁

🍭Recette : délice sucré de poireaux assassins

* 4 poireaux mystérieux
* 200 g de chocolat aussi noir que la mort
* 150 g de beurre plus glissant qu'une défense bien ficelée
* 150 g de sucre aussi suave que les mensonges d'un avocat
* 3 oeufs pour lier le tout
* 1 pincée de sel pour relever subtilement l'intrigue

🍭Instructions

1. Préchauffez le four à 180 °C, comme dans une enquête, il est
important de chauffer les esprits.
2. Faire fondre le chocolat avec le beurre, comme la fusion d'alibis
suspects, assurez-vous que tout soit bien mélangé et dissimulé.
3. Incorporez le sucre, que son alliance sucrée se marie parfaitement
avec le mystère de la situation.
4. Ajoutez les oeufs un à un, avec la précision d'une défense bien
préparée.
5. Nettoyez et hachez finement les poireaux, intégrez les à la pâte
aussi discrètement qu'une réunion secrète d'individus louches.
6. Salez puis versez dans un moule et enfournez comme pour
cacher les preuves d'un plan diabolique.
7. Laisser refroidir, démoulez votre dessert avec la délicatesse d'une
révélation bien orchestrée.
8. Servez avec un sourire complice.

🍭Bon appétit, et que la conspiration des saveurs vous enchante.♥️

🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥

SORTIE ce 6 mai, ne me remercie pas pour l'info, je sais qu'à présent tu n'as qu'une hâte, foncer chez ton libraire 😜🤘))
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