Mais pourquoi est-il aussi méchant? PARC'QUEEEEEUUU!!! (Quoi? Moi aussi je peux avoir des réfs vintage!).
Comme il faut battre le fer tant qu'il est chaud, aussitôt lues, je brûle ( ahah!) de vous narrer les dernières péripéties de notre poireau à gages préféré!
Le deuxième opus l'avait laissé in the bottle. C'est donc dans l'aile psychiatrique de la prison de Longpont que nous retrouvons Bob le démon, magnifié, sublimé, transcendé par l'enfermement. Et oui! Il faut se méfier de l'eau qui dort, le poireau sort de sa chrysalide et devient Bill le Kaiser!
Et même au sein d'une unité psychiatrique, il offre de sa superbe à une étude clinique, quand un psychiatre aux pratiques louches s'intéresse de trop près à son ineffable cerveau.
Mais les incroyables aventures de Bill ne peuvent être stoppées par de simples murs. Petit à petit, l'oiseau fait son nid, et le Kaiser parvient à rallier une équipe de génies, qui s'avère être composée ( composée, comme la salade... Salade, vinaigrette, poireau vinaigrette... Vous l'avez?) de malades, aussi allumés les uns que les autres. Ainsi, il prend ses poireaux pour des réalités, et nous voilà repartis dans un imbroglio de coïncidences et de malentendus.
Cet interlude pénitentiaire nous permet de nous centrer sur la psychologie du personnage, pourquoi pas sur son enfance, mais aussi sur l'arrivée de nouveaux protagonistes.
Patients, médecins, surveillants, mais surtout un jeune avocat en mal de succès. La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre, et, fasciné par ce qu'il pense être le génie de son client - et, il faut le dire, par l'argent facile - Alexandre Goupil finit par rejoindre " le Cartel".
Après une évasion pas du tout de son fait, mais que voulez vous, l'occasion fait le larron, Bill se retrouve sur la route du crime, avec ses sbires, qui échoueront bien sûr à chaque mission.
Le deuxième opus était plus construit que le premier.
Ici,
Heckle Freux semble suivre le chemin de son poireau, et nous offre un récit plus profond, avec des personnages secondaires plus présents et plus creusés.
Et Bill le Kaiser, enfin en paix avec son surnom du poireau, développe des plans encore plus machiavéliques.
Les bons maîtres font les bons valets, et la trilogie s'enrichit donc d'interactions qui lui donnent encore plus de poids.
Quant au twist final....
⚠️⚠️ SPOILER!!! ⚠️⚠️
Je ne peux pas, je ne veux pas y croire .. Je suis là, sur mon canapé, et le monde autour de moi s'écroule...
C'est la fin des poireaux........
Vraiment?
Entrons dans les spéculations, l'espoir fait vivre.
Qui fait le malin tombe dans le ravin.
MAIS, il n'y a pas de corps! Pas de corps, pas de mort! Pas de bras, pas de cho....non, ouais, ok, je sors...
Certes, d'après les éminents spécialistes, le poireau n'aurait pas pu survivre à la noyade.
Mais s'il ne faut jamais mettre la charrue avant les boeufs, je ne peux me résoudre à laisser le Kaiser comme ça. Les poireaux ne sont peut être pas cuits...
À coeur vaillant, rien d'impossible, et j'attends, en me trompant peut être, qu'
Heckle Freux pousse son génie encore plus loin, et fasse renaître son phoenix de ses cendres ...
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