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Citations sur Propre et sain ! Un siècle d'hygiène à l'école en images (6)

À la fin du XIXème siècle, les découvertes médicales de la révolution bactériologique attribuent aux mouches une redoutable pouvoir de vie et de mort ; toutes les maladies infectieuses désormais expliquées par un microbe, ou "germe", deviennent potentiellement transmises par cet insecte nuisible.
[...] En 1905, le journal Le Matin institue même un prix de 10 000 francs destiné à récompenser celui qui découvrirait le meilleur procédé pour détruire des mouches.
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Une pratique courante à la Belle Époque, consiste à cracher. Atmosphère âcre des quais de gare à l'époque des locomotives à vapeur, pollution de l'air, tuberculose ou bronchites chroniques, les raisons peuvent en être multiples.
Le crachat est une "bombe à retardement" (Pierre Darmon) : en séchant sur le sol, il devient poussière ; ensuite via les chaussures ou le bas des robes, les bacilles sont colportés partout, jusque dans les logis. Pour préserver l'espace public et même privé, il faut donc interdire le crachat ! En Allemagne, des panneaux "défense de cracher" font leur apparition dès 1896 et rapidement, en France, les murs se couvrent d'affichettes portant la même mention.
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En assignant à l'école de nombreux et ambitieux objectifs, les pédagogues et amis de Jules Ferry n'ont pas oublié l'hygiène. Ils vivent en effet dans une époque où les maladies frappent fort et où une proportion encore importante d'enfants n'atteint pas l'âge de 18 ans - 1 sur 6 d'ailleurs meurt avant d'atteindre un an. Sauver des vies de futures défenseurs de la République, et procréateurs, est indispensable, d'autant que la démographie française est moins fertile que celles de ses voisins anglais et allemands.
Encore faut-il que le bâtiment d'école soit adapté aux fonctions d'"élevage des jeunes enfants", selon les terme de l'époque.
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Le petit cheval de selle, le bidet, est lui aussi désormais un accessoire indispensable [...]: "La dignité d'une femme dépend de cet ustensile. Son bien-être également.", assure le commissaire San Antonio dans La vieille qui marchait dans la mer.
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Buvards, protège-cahiers viennent célébrer les produits de consommation jusque sur les bancs de l'école. C'est particulièrement net dans le domaine des boissons.
Les vendanges d'après-guerre ont été particulièrement prolifiques et le vin tarde à s'écouler. L’état ne dira certainement rien si l'on réduit la surproduction en stimulant la consommation. L'incitation à boire via l'école peut aider à résorber les excédents.
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Derrière l'image désuète qui lui est restée accolée, cet enseignement [ménager] par des femmes et pour des femmes, préparant officiellement au "métier de ménagère et celui de maman", s'est profondément transformé entre l'école de Jules Ferry et celle de Mendès France. Il a promu la technologie domestique comme source de libération en même temps que comme moyen pour la femme de remplir ses devoirs de responsabilité de la santé quotidienne d'un mari et de plusieurs enfants. Les techniques scientifiques d'organisation du travail et de mécanisation issues du taylorisme de l'entre-deux-guerres lui furent rapidement appliquées.
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