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Critique de de


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01 janvier 2014
Pendant tout ce temps, il y a eu autre chose, et je n'en savais rien

Un incident, la disparition du père, le moment des questions, « à l'instant où tu dissous un morceau de sucre », les ruptures, et la fuite vers un autre continent.

Les voyages ne sauraient combler l'absence, le doute, l'incompréhension.

Errance, lieux, « Je ne sais pourquoi Londres fit de moi un véritable somnambule », rencontres et fuite ou retour.

Le retour et un voile levé, la double vie. le livre bascule.

Nikolaj Frobenius, dans une histoire, somme toute banale, introduit une mise en abîme. La vérité se dédouble, deux frères, et un père et un faussaire.

Les faits, les gestes, les phrases, « Elles caquetaient au sujet de choses qui ne s'arrêtent pas : violence et jouissance, destruction et ordre, des sons qui durent indéfiniment, des phrases qui contiennent toutes les choses au monde, toutes les pensées, ce qui n'a pas de fin ». Tout concoure à éclaircir et à rendre opaque. Des vérités dévoilées et toujours moins palpables. Des gestes incompréhensibles.

Hommage à Rimbaud et à son « Je est un autre », le titre du livre renvoie aussi à l'indécidable, à la fracture du récit, au coeur de cette littérature du peut-être.

« Maintenant.
Là.
Enfin je le tiens
Mon début.
J'y suis maintenant. »
Lien : https://entreleslignesentrel..
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