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Critique de Valerielle


Pour avoir eu chaud, j'ai eu chaud : direction Pecos au Texas où il n'a pas plu depuis plusieurs mois.
Austin, 15 ans, s'entraîne dur au baseball sous la houlette de sa soeur aînée, Abilene. Chaque jour, ils travaillent tous les deux sous un soleil de plomb dans une base aérienne militaire désaffectée, loin des regards.
Pourquoi ? Abilene veut qu'Austin intègre l'équipe du lycée et casse la baraque. Est-ce pour elle une façon de se venger parce qu'elle n'a pas eu sa place dans l'équipe quelques années plus tôt alors qu'elle était la meilleure joueuse ? Ce n'est pas si simple que cela.
Comme souvent chez Pete Fromm, ce roman est avant tout l'histoire d'une famille, repliée sur elle-même, bouleversée par une maladie. le récit est dur, on se surprend à avoir envie de secouer Austin pour lui ouvrir les yeux et lui dire qu'il se trompe dans sa perception des choses. Lui qui voue une admiration sans borne à sa soeur va devoir faire des choix.
C'est encore une histoire forte que partage l'auteur dans ce qui est son premier roman. Compassion, espoir, tristesse, tendresse : difficile de rester indifférente.
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