Citations sur Hélène de Champlain, tome 1 : Manchon et dentelle (10)
Chacun a sa place en ce monde, les nobles comme les paysans. Quelquefois, notre place ne nous convient pas totalement. Elle contrarie notre nature, nous coince, nous empêche d'être ce qu'on est vraiment. C'est trop souvent le lot des femmes, hélas!
Les filles ne possèdent pas les clés de leur destin...
L'amour d'une déesse vaut bien quelques petits embarras.
La volonté d'une femme est, comme chacun le sait, irraisonnée et imprévisible. Or, la couronne d'une reine n'est toujours supportée que par la tête d'une femme ! Qui sait comment elle distribuera ses cartes en affaires comme en politique.
Avec Marie de Médicis à la régence, il est permis de craindre le pire! Condé n'est pas le seul membre du conseil qui appréhende ses politiques. Si on se fie à la rumeur, elle n'aurait ni la perspicacité ni la vigueur nécessaire pour contenir les intrigants et réprimer les ambitions douteuses. Il nous faudra garder l'œil.
La solidarité parvenait à contrer la pauvreté et à prévenir les famines.
Aider une accouchée était un privilège sacré réservé aux femmes adultes. Je n'étais ni femme ni adulte, mais de pouvoir partager ce rituel avivait ma fierté. J'avais si hâte de vieillir!
Pour affronter ce monde tordu, mieux vaut avoir trop de tempérament que pas assez.
Je dirais que la naissance et la mort sont de grands mystères. Certains naissent dans des palais et d'autres dans de pauvres chaumières. Pourquoi ? Des femmes innocentes sont menées au bûcher et les hommes n'en finissent plus d'inventer des guerres ? La noblesse se goinfre tandis que les paysans meurent de faim. Allez donc y comprendre quelque chose ! La vie est pleine de mystères
Le mariage est une alliance conclue entre deux familles qui y trouvent leur compte. Quelquefois elle permet de s'élever dans la société, de s'anoblir, de s'enrichir et de se rapprocher des grands de la cour. Quand on parle des rois et des princes, alors là, c'est affaire de politique...