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Critique de Totophe17


Tome 2 de la série RIP, centré sur Maurice qui est mort étrangement à la fin du tome 1.

Qui est ce vieux monsieur et pourquoi s'est-il supprimé ? Quels sont ses secrets ? Qu'est-ce qu'il n'a plus supporté dans sa vie glauque ?

Pour ce tome, Gaet's choisit le principe du flash back dans la vie de Maurice ou Mauricio, et c'est Maurice qui raconte.

Maurice n'était pas quelqu'un de très fréquentable car c'était un caïd du milieu et il trempait dans de nombreuses magouilles. Il était servi par des hommes de mains dévoué à sa cause. Mais même les truands peuvent éprouver des sentiments comme l'amour pour une femme ou l'amour filial.

Suite à un drame personnel qui fera basculer sa vie, Mauricio deviendra un pion pour les forces de l'ordre dans le grand jeu d'échecs contre la pègre. mais à vous de découvrir la suite.

Gaet's revisite le tome 1 et donne le point de vue et l'angle de vision de Maurice. Il joue aussi avec Julien Monier sur les inversions de prises de vue entre le tome 1 et le tome 2. On retrouve donc Derrick et les autres protagonistes et aussi certains lieux visités lors du tome 1.

C'est toujours aussi glauque, les personnages sont toujours aussi sombres, les destins sont toujours aussi tortueux et la rédemption semble bien loin pour chacun des personnages. Gaet's continue de construire le puzzle et de poser des pions sur l'échiquier en vue des autres tomes. Il donne des bribes sur certains protagonistes qui seront sous les projecteurs dans les tomes suivants.

Le graphisme de Monier est toujours aussi adapté. le découpage scénique est intéressant ainsi que la variation des plans qui rappellent des techniques du cinéma.

J'ai l'impression parfois d'être dans l'univers des polars de Quentin Tarantino ou des frères Coen. C'est glauque, c'est noir, c'est violent mais il y a une certaine forme de poésie qui fait que je n'arrive pas à détester ces anti-héros qui sont finalement attachants car emportés par la grande vague de la vie. Je pense que c'est là le tour de force de Gaet's et Monier : rendre sympathiques des salauds... Mais n'est-ce pas dangereux ?
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