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Critique de Heleniah


Anne-Marie Gaignard

«  Je suis all[é] au marché et j'ai trouv[é] une pomme par terre. Cette pomme que j'ai ramass[é] était malgré tout très bonne. C'est qu'il faut se méfi[é], les apparences sont parfois trompeuses ! Tout dépend du temps qu'il a fait durant l'ann[é], de qui l'a jett[é] par terre et pourquoi elle a roul[é] jusqu'à vos pieds ! »

Bref, vous l'avez compris avec cette fable tout à fait inutile, le livre porte sur la conjugaison et plus particulièrement sur la manière d'accorder les participes passé. Hugo est à l'école et est très nul en dictée (-é ou -ée?). Mais Nina la fée décide de lui faire connaître les rois Être et Avoir. Ainsi, il peut apprendre à conjuguer et accorder convenablement : après le verbe être on accorde en genre et en nombre. Il suffit de poser la question Qui est-ce qui ? pour trouver comment on accorde, facile !
En revanche, avec le verbe avoir, il faut se méfier ! Pour parler avec mon langage (même si le terme n'est jamais utilisé dans le livre) il faut regarder où se trouve le COD. Deux verbes à la suite ? le second sera à l'infinitif (il faut manger, on peut penser...). Enfin, Nina la fée nous apprend à reconnaître les noms féminins qui s'écrivent toujours en -ée (ceux qu'on peut mesurer dans le temps ou bien qu'on peut concevoir, toucher : une cheminée, de la fumée, une pensée) et ceux qui ne prennent pas de -ée (la bonté).

Alors, je pense que c'est une bonne méthode pour faire comprendre la conjugaison (assez complexe) aux enfants, tout en les amusant. On suit l'histoire d'Hugo et de Nina la fée, leurs aventures dans des mondes merveilleux et ça se lit facilement. Des exercices sont proposés à chaque fin de chapitre et l'enfant, comme Hugo, peut obtenir des clés en récompense lorsqu'il a compris le mécanisme de la règle. Les moins : j'ai parfois trouvé les explications un peu tarabiscotées : par exemple, pourquoi ne pas appeler un COD un COD justement ? Au mois c'est clair, c'est défini ; c'est plus simple que cette histoire de mur qu'il faut sauter dans un sens, dans l'autre, pour trouver avec quoi on accorde. J'avoue, c'est une bonne idée, mais pas forcément très simple d'après moi.
Et puis, j'avais une super astuce quand j'étais petite, que j'utilise toujours et que je n'ai pas retrouvé ici : remplacer le verbe du premier groupe par un verbe du troisième groupe lorsqu'on a un doute. Ainsi, on obtient : C'est qu'il faut se méfi[é]> remplacé par un verbe du troisième groupe, avec « mordre », ça marche très bien : C'est qu'il faut se mordre. En effet, C'est qu'il faut se mordu, ne fonctionne pas et donc il faut mettre le verbe « méfier » à l'infinitif !

Un bon livre que je conseille aux parents qui veulent aider leurs enfants et qui veulent également réviser un peu, y'a pas de mal à ça !!
Lien : http://girlkissedbyfire.word..
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