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Critique de Yvan_T


Même si ce neuvième tome est l'avant-dernier de la saga, c'est dans celui-ci que les aventures de Sandman prennent fin. le dixième tome est une sorte d'épilogue, tandis que le onzième volet reprend plusieurs histoires indépendantes, parues après la fin de la saga.

À l'inverse des tomes précédents, celui-ci ne peut d'ailleurs pas vraiment se lire de façon indépendante. Neil Gaiman y reprend en effet de nombreux personnages des tomes précédents et propose une sorte de conclusion à cette oeuvre magistrale.

L'histoire débute en compagnie de Lyta Hall, cette mère qui vit dans la paranoïa depuis que Dream lui a dit qu'un jour il viendrait lui prendre son fils Daniel. Et lorsqu'un beau jour l'enfant disparaît effectivement, elle en appel aux parques de la mythologie grecque pour se venger de celui qu'elle pense être responsable, à savoir Morphée. Les Bienveillantes décident alors de punir celui qui a versé le sang de son propre sang, celui qui a tué son propre fils ... Orphée.

Cette nouvelle histoire proposée par Neil Gaiman est extrêment dense et riche. le lecteur y retrouve beaucoup de personnages connus, au sein d'un récit aux nombreuses ramifications. Sautant d'un personnage à l'autre, l'auteur regroupe lentement les nombreuses pièces de son puzzle narratif afin d'apporter un dénouement très réussi à sa saga. Si la plupart des éléments sont intéressants à suivre, notamment l'enquête du Corinthien, la relation entre Nuala et Dream où l'ultime conversation de ce dernier avec sa soeur, d'autres contiennent tout de même quelques longueurs.

Mais arrivé à la fin de ce volume particulièrement copieux, le lecteur ne peut que se régaler de cet univers extraordinaire mis en place par Neil Gaiman. Et même si le dessin ne plait pas à tout le monde, il est tout de même vivement conseillé de goûter un jour à l'univers imaginé par l'auteur.
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La fin d'un chef-d'oeuvre ou comme dirait l'auteur dans la postface :
« J'ignore si j'ai réussi ou non à faire ce que j'avais en tête, mais c'est le plus gros volume de la série. Sous emballage cartonné, il peut toujours servir à assommer un éventuel cambrioleur. Je ne vois pas de meilleur définition de l'art »
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