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Critique de Jeanlucky
Inspiré librement de l'histoire d'un serbe accusé d'avoir participé au génocide de Srebrenica et de Trnovo, soucieux, quoi qu'il en coûte, de se reconstruire une nouvelle vie en France, « le sourire du scorpion », le roman de Patrice Gain, présenté comme un polar, avait, a priori, tout pour me séduire. C'est malheureusement raté et la déception n'en est que plus grande !
Bien sûr, l'écriture est belle et limpide ; les mots sont recherchés, les descriptions superbes. Mais trop, c'est trop ! Trop souvent, j'ai eu l'impression d'une histoire surécrite. Faut-il nécessairement décrire avec force détails chaque endroit où se trouvent les personnages ou détailler minutieusement chacune de leurs actions ? Oui, si cela est utile à l'ambiance ou à la trame mais surtout pas d'une façon systématique qui plombe alors immanquablement le récit.
Que dire des personnages pour lesquels il est impossible d'éprouver la moindre empathie tant leurs réactions face aux événements dont ils sont victimes sont inimaginables. La douleur qui devrait assaillir les enfants après la perte de leur paternel est pratiquement absente ; la réaction de la mère dans les semaines et les mois qui suivent tout aussi incompréhensible.
Un mot des dialogues auxquels on n'arrive pas à croire et qui sont, de toute manière, bien trop châtiés lorsqu'ils concernent les deux adolescents de quinze ans.
L'histoire, enfin, prévisible de bout en bout. Triste pour ce qui est présenté comme un thriller. En fait, la seule surprise du livre est qu'il n'y en a pas.
Mais ceci n'est qu'un avis personnel et, à voir les nombreuses critiques positives émises, je suis heureux pour l'auteur de voir que de nombreux lecteurs ont adhéré à son histoire et à son style d'écriture.
Bien sûr, l'écriture est belle et limpide ; les mots sont recherchés, les descriptions superbes. Mais trop, c'est trop ! Trop souvent, j'ai eu l'impression d'une histoire surécrite. Faut-il nécessairement décrire avec force détails chaque endroit où se trouvent les personnages ou détailler minutieusement chacune de leurs actions ? Oui, si cela est utile à l'ambiance ou à la trame mais surtout pas d'une façon systématique qui plombe alors immanquablement le récit.
Que dire des personnages pour lesquels il est impossible d'éprouver la moindre empathie tant leurs réactions face aux événements dont ils sont victimes sont inimaginables. La douleur qui devrait assaillir les enfants après la perte de leur paternel est pratiquement absente ; la réaction de la mère dans les semaines et les mois qui suivent tout aussi incompréhensible.
Un mot des dialogues auxquels on n'arrive pas à croire et qui sont, de toute manière, bien trop châtiés lorsqu'ils concernent les deux adolescents de quinze ans.
L'histoire, enfin, prévisible de bout en bout. Triste pour ce qui est présenté comme un thriller. En fait, la seule surprise du livre est qu'il n'y en a pas.
Mais ceci n'est qu'un avis personnel et, à voir les nombreuses critiques positives émises, je suis heureux pour l'auteur de voir que de nombreux lecteurs ont adhéré à son histoire et à son style d'écriture.
