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Critique de gwendal


On a créé notre marque, vendu notre premier T-shirt mais ce n'est qu'un début non ?
Dans ce tome l'envie de grandir se heurte à la réalité du marché de la mode, difficile d'y rentrer sans expérience et juste un design. Nos trois amis qui sortent du cadre (les fameux clous qui dépassent du premier tome) vont devoir trouver des petits boulots pour faire rentrer un peu d'argent afin de professionnaliser leur marque. Et c'est particulièrement dur pour Ryo qui a envie à cette occasion de pouvoir être ce qu'il est, pleinement, sans être obligé d'être ce qu'il n'a jamais été, une fille (ce qu'il ne peut pas faire à l'école). Mais dans le monde du travail au japon où les tenues divergent en fonction du sexe c'est très compliqué. Il va se rabattre sur un poste de serveur où le fait d'avoir du mal à s'assumer pleinement lui réserve de nouvelles épreuves qu'il n'avait pas prévu.
Encore un excellent tome qui pointe de belle manière la difficulté de vivre une dysphorie de genre dans nos sociétés (japonaise autant qu'occidentale). L'introduction de plusieurs personnages, Mizuki qui l'a cerné dès début et Tsubasa le youtubeur (à priori gay, mais peut être non-binaire, moi et les cases...), permet à Ryo de se poser parfois les bonnes questions ou d'envisager certaines situations sous un autre angle et surtout l'aide à prendre confiance et à gagner en caractère. J'aime beaucoup le fait que l'histoire ne soit pas uniquement centrée sur Ryo mais aussi sur la création de la marque avec tout ces gamins pleins de vie qui peuvent s'exprimer hors du carcan scolaire. J'attends beaucoup de cette série que je trouve très bien faite et vraiment intelligente dans son approche de tous les sujets qu'elle aborde.
Excellent idée de donner la parole à la fin à la traductrice du manga qui nous explique bien les difficultés rencontrés dans le cas précis du genre.
Vivement la suite.

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